Mirages et Miracles sont deux mots qui ont un sens bien différent.
Pourtant, presque par respect de la racine étymologique commune, bien des personnes aujourd’hui les mettent sur un plan d’égalité en pensant que les miracles sont en réalité des mirages.
Si pour les athées il ne peut qu’en être ainsi, dans d’autres cas cette égalisation est beaucoup moins compréhensible : je me réfère aux nombreux « croyants » qui considèrent les miracles comme « des histoires de rêveurs ».
Or, vu qu’avoir la foi ne signifie pas être crédules, quelle foi peut bien être celle qui met des limites à l’Omnipotence Divine ? Certainement une « foi » paradoxale, qui a du reste un pouvoir très réel dans la vie de beaucoup de personnes : celui de transformer les miracles possibles en… mirages !
Le fait d’interdire tout espace à l’intervention du Surnaturel signifie en fait empêcher l’Amour providentiel de Dieu, qui n’oblige personne à Le faire intervenir.
Pourtant, ceux qui ne croient pas au miracle, ne doivent faire aucun effort pour démontrer qu’ils ont raison : Dieu les satisfait tout de suite, jusqu’à « se camoufler » pour ne pas être envahissant, c'est-à-dire pour respecter divinement aussi le « droit » de l’homme à l’incrédulité.
« Il est inutile de tourner autour du pot avec qui sait quelles réflexions et quels raisonnements : les miracles que tu peux recevoir du Seigneur sont proportionnels à la grandeur de ta foi et de ta rectitude. »
(Swami Roberto)