(E-mail de Giacomo Risso)
Un Maître a laissé sa dépouille mortelle, empruntée de l’Être auquel il l’a rendue, afin de pouvoir mieux travailler dans les plans subtils pour chacun de nous.
Vendredi 22 avril j’ai appris par la radio la nouvelle (très rapide et presque passée sous silence) de l’hospitalisation de Baba, et j’ai pensé que le moment de sa mort était proche.
Je pensai tout de suite que peut-être notre Swami d’Occident accourrait à son chevet à cause des fascinants (et incompréhensibles pour nous) mystères de la bilocation – afin de l’accompagner (peut-être avec d’autres grands esprits du présent et du passé) durant la dernière partie de son voyage.
Je n’ai pas eu la chance de connaître directement et de participer aux darshan de ce Maître Indien (mais cet adjectif n’est qu’une expression géographique dont on a besoin en Occident pour classer ce qui ne serait pas opportun de classer, afin de comprendre avec la raison ce que seul le cœur peut pleinement réaliser), même si je désirais entreprendre moi aussi, à l’avenir, un voyage pour purifier mon esprit dans les eaux du Gange et dans les neiges de l’Himalaya, quand je ne travaillerai plus et si j’ai toujours une bonne santé.
Ceci ne serait pourtant qu‘un don merveilleux de plus par rapport à ce que j’ai déjà eu durant cette merveilleuse seconde partie de mon existence, depuis que j’ai rencontré l’esprit et les enseignements de Swami Roberto.
Puis, comme il arrive quand on ouvre les portes de l’esprit, une série d’autres Maîtres, connus et moins connus (comme on le dit pendant une de Ses prières) sont entrés dans ma raison et ont renforcé la conscience de ce que je savais peut-être depuis toujours: des choses qui étaient en moi, mais recouvertes par une épaisse couche d’habitudes, de petites tristesses, de paresse. Tous ces enseignements, que je trouve dans les livres, les vidéos, parfois aussi dans les personnes communes que je rencontre, m’invitent vers Lui, qui allume pour moi et pour tous ceux qui désirent la suivre, l’ Etoile Polaire de la Connaissance de Dieu, l’Un en tous et en tout.
A l’Avatar qui vit et travaille enfin libéré du fardeau du corps (même s’il nous manque actuellement) et à l’Avatar qui nous donne encore la force de sa prière, de sa présence, de son sourire, je dis mille fois merci et j’adresse nos prières, afin que l’Être lui donne toujours la Force dont il a besoin pour nous secourir, nous protéger et nous aimer comme nous L’aimons.
Om!
Giacomo