Cher Ramia Massimo, je souhaite apporter mon témoignage sur la discrimination que notre église a subi. Bientôt 5 ans que je suis rentrée dans le temple d'Anima Universale...
Exilée de ma terre natale, la Kabylie en Algérie, j'ai découvert en Italie, à Leinì, des gens venus de partout dans le monde: Français, Algérien, Marocain, Suisse, Espagnole, Polonais, Péruviens, Israélien, Américain, ... et surement d'autres pays (je ne connais pas tout le monde que je rencontre dans le Monastère de Anima Universale).
On se retrouve dans le temps de méditation, de prière, de chant et surtout le temps du Darshan, pour écouter les enseignements Divin de mon Maitre Swami Roberto.
L’accueil que j'ai reçu au début est toujours le même, chaleur, joie, partage dans les retrouvailles dans l'Amour Universel, inconditionnel sans obligation d’adhésion. Je ne vois aucun caractère privé.
La discrimination je connais. J'ai mis du temps à pardonner les injustices que j'ai vécu en tant que femme, exilée...
J'ai vécu dans le poids de la tradition ou la femme n'a aucune place dans la pratique spirituelle toujours reléguait aux rôles subalternes. La liberté dans nos choix de vie reste très limitée, et j'adhère à l'indignation de tous les missionnaires d'Anima Universale qui œuvrent depuis plus de trente ans pour redonner le courage à chaque individu qui franchit la porte du temple ramirique.
Je crois en la justice Divine qui aide toujours les personnes qui font appellent à elle. La justice humaine est encore très limitée puisse-t-elle devenir plus consciente pour arrêter les aberrations. Je ne peux pas accepter des pratiques de discrimination car mon église est publique ouverte à tous.
Rien ne peut arrêter ma détermination à soutenir et à rester solidaire de mon église Anima Universale. En pensée toujours avec vous, chers Ramia, et notre cher Swami. A très vite dans la joie de vous retrouver à la Maison Divine de la Mère de la Joie.
Déhbia Ouerd