Pour beaucoup d'entre eux, la vie est une sorte de traversée d’océan, agitée par de fréquentes tempêtes, et perturbée aussi par une myriade de trompeuses sirènes « profanes » qui compliquent beaucoup la route vers le Sacré.
L’unité avec Dieu est ensuite un lieu d’abordage particulièrement difficile, qui n'est mené à bien que par ceux qui réussissent à libérer leur propre intériorité de l’ego... qui est incompatible avec la perfection de l’esprit.
C'est la raison pour laquelle Dieu peut souvent trouver de la place là où tu t’y attends le moins, c’est-à-dire dans ces « petits » qui, malgré leurs erreurs, sont capables de « se vider » de leur égoïsme… et non dans ces « grands » qui restent inexorablement « pleins d’eux-mêmes ».
« Si tu pries ainsi :
"Moi, je Te désire, ô Dieu ; remplis mon vide de Toi",
rappelle-toi de supprimer "moi" et tu auras totalement Dieu ».
(Swami Roberto)