Un de ces langages utilise le Symbole (tiré du verbe sym-ballein qui signifie « mettre ensemble », sans mêler ou confondre)... c'est-à-dire un instrument agissant comme une espèce de porte « multidimensionnelle » qui met en relation conscience et inconscient, immanence et transcendance, temps et Éternité.
Dans cette perspective, il y a deux manières de lire la réalité : une manière « dia-bolique » qui fragmente l'harmonie et l'unité du Tout (du grec « dia-ballo », qui signifie « mettre de travers »)... et une manière « sym-bolique » tournée vers le « regard global » de Dieu, au delà de toute vision partiale et sectaire.
En franchissant la porte symbolique, je suis entré dans un Texte qui révèle en cachant... et cache en révélant: l'Apocalypse de Jean.
J'ai parcouru la luxuriante forêt de paroles et d'images dont le texte est très riche, et j'ai fini par rencontrer la figure centrale de l'Apocalypse, l'Agneau, que Jean présente comme immolé (Ap 5, 6) pour rappeler la mort et la passion du Christ... mais aussi, droit sur le trône, pour représenter le Seigneur vainqueur dans la gloire de la résurrection.
En arrêtant mon regard et en laissant ouvert le pont symbolique, j'ai vu que cet agneau n'est plus exactement un agneau, symbole d'innocence candide et désarmante; en effet, je l'ai vu exercer sa colère... [« cachez-nous... loin de la colère de l'Agneau » disent « les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches et les puissants, et enfin n'importe quel homme » (Ap 6, 16)]... et ensuite, j'ai vu aussi cet agneau combattre et vaincre les puissances du mal (Ap 17,14).
En substance, je l'ai vu devenir un « agneau adulte »... et en effet Jean écrit que c'est un agneau avec des « cornes » (Ap 5, 6)... c'est-à-dire un bélier!
Dès que j'ai commencé à penser à l'agneau devenu bélier, sur la montagne de Sion au milieu de la Jérusalem Céleste, la ville qui « n'a besoin ni du soleil ni de la lune pour l'éclairer, car la gloire de Dieu l'éclaire » (Ap 21,23)... le regard symbolique m'a porté à voir « en photocopie » la ville divine décrite dans la Bhagavad Gita (15,6) « La ville que ni le soleil, ni la lune, ni le feu éclaire », dans laquelle brûle l'«Agni» (qui en sanscrit signifie «feu») porté par le bélier.
J'ai observé cette image à deux visages de la Jérusalem Céleste éclairée par la Lumière de l'Agneau devenu Bélier... et de la divine ville (Brahma-pura) éclairée par l'Agni porté par le Bélier... et ce pont entre Nouveau Testament et Bhagavad Gita m'a conduit à l'Œuvre divine de mon Maître qui, entré dans l'histoire humaine sous le signe céleste du Bélier, conduit l'Ignis Ardens chrétien à embrasser aussi l'Agni védique, qui illumine l'Orient.
Ma vision symbolique d'aujourd'hui sera sans doute inaccessible à ceux qui se servent du regard du dia-bolos, celui qui divise toujours...
Mais j'ai choisi le regard divin qui unit, c'est-à-dire la voie du symbolum, et aujourd'hui les yeux de mon « âme universelle » m'ont conduit, encore une fois, à poser mon regard sur le Bélier divin qui a fait ressusciter ma vie spirituelle.
Je regarde ses yeux-arc-en-ciel et je vois le ramirique « iris » universel, qui contient en lui toutes les couleurs mais ne les mélange jamais dans le minestrone du syncrétisme religieux...
J'écoute ses enseignements, et je vois un christianisme capable de tendre aussi ses bras aux autres voies religieuses qui, comme les différents rayons d'une grande roue cosmique, sont tournées vers le Centre constitué par l'unique Dieu.
Je me nourris de l'Amour de ce regard divin, et je comprends ce que signifie respecter vraiment les fois différentes.
En effet, grâce à Swami, aujourd'hui je sais dialoguer avec ces « rayons » religieux qui s'approchent les uns des autres en convergeant vers l'unique Soleil de Dieu... mais je sais aussi me dissocier de la « confusion » de tous ces fidèles qui, « oubliant » de suivre la ligne droite de la cohérence, « sortent des rails » de leur voie et ainsi, au lieu de s'approcher... « embrouillent » leur parcours avec celui des autres, se perdant dans des fantaisies religieuses multicolores.
Pour cela... sur une planète religieuse aujourd'hui peuplée aussi par des « pseudo-prophètes » de l'« amour universel » qui répandent le virus létal de l’incohérence... j'aime souligner l'« originalité dans l'universalité » de mon Église ramirique qui dans le fait d'embrasser sans exclure, ne mêle ni ne confond, montrant au monde l'originalité d'un « regard » chrétien que je ne trouve dans aucune autre doctrine religieuse.
Voici pourquoi, parmi toutes les voies religieuses orientées vers l'Unique Dieu, j'ai choisi la ligne à « Haute Vitesse », celle tracée par le Bélier Swami Roberto...
C'est mon « raccourci » pour arriver à la Lumière de Dieu, et depuis que je l'ai trouvé, ma seule intention est de le parcourir au maximum de mes possibilités, en suivant les enseignements du Bélier descendu du Ciel.
C'est Lui qui guide mon regard pour dévoiler l'un après l'autre les « secrets » spirituels de l'«univers » qui, comme l'indique l’étymologie de ce mot [unus ("uno") et versus (participe passé de "vertere", c'est-à-dire "tourner")]... signifie "tourné vers l'Un".
Oui... mon regard est devenu finalement Universel, c'est-à-dire « tourné vers l'Un », depuis que j'ai rencontré Swami Roberto, le Bélier divin qui me permet d'expérimenter « sur le vif » l'Apocalypse (qui en grec signifie « Révélation »), en savourant « en direct » l'Amour de Dieu.
Je m’arrête pour aujourd'hui, mais je reviendrai bientôt vous parler de ma rencontre avec le Bélier de l'Apocalypse, c'est-à-dire« de la Révélation ramirique », parce que je continue aussi de trouver, de l'Ancien au Nouveau Testament, différentes « routes principales » qui convergent « ponctuellement » vers Lui... qui est l'Unique Centre de ma vie intérieure.
Étape suivante : 12 Janvier
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