jeudi 12 septembre 2013

Un télescope sur Anima Universale

Ceux qui connaissent l'Église Anima Universale savent que le sacerdoce de conscience des moines Ramia est consacré à la Mère Divine... et c'est justement Elle qui, aujourd'hui, attire vers Elle de façon particulière mes pensées, et les canalise encore une fois vers Sa Maison : le Temple des chrétiens-ramiriques.
Ma visite d'aujourd'hui au Huit sacré d'Anima Universale part de très loin, et précisément d'une parole que l'Esprit Saint a inspiré à l’évangéliste Luc il y a presque 2000 ans, dont le sens est cependant resté « caché » à la lecture habituelle en raison d'une traduction approximative du texte original grec.
A présent je vous en parle parce que, parmi toutes les définitions faisant référence à la Madone contenues dans le Nouveau Testament, le terme auquel je me réfère... "symbàllusa"... est celui qui fait retentir un écho plus fort dans mon âme, de laquelle rebondit cet attribut marial dans des « cieux » ignorés de la théologie chrétienne traditionnelle.
L'auteur sacré utilise le mot symbàllusa dans un contexte bien précis : à Bethléem, devant la crèche où était couché le Divin Enfant, après que les bergers eurent répété les paroles qu'ils avaient entendues de l'ange, entre autres « aujourd'hui dans la cité de David, vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur »(Luc 2,11)... l'attitude de la Mère de Jésus est décrite ainsi : « Marie gardait toutes ces choses par devers Elle, les repassant (symbàllusa) dans son cœur »...
En utilisant le terme symbàllusa, Luc attribue à Marie la faculté très spéciale de lire symboliquement l'événement de l'Évangile (du grec « syn-ballo », qui signifie « mettre ensemble »... à la manière de Dieu qui « voit » la totalité et l'unité de la réalité, et trouve opposition dans le « dia-bolos », celui qui se met en travers pour diviser et entraver le Plan divin en faveur de l'humanité).
Malheureusement, la traduction imprécise « les repassant »  enlève aux lecteurs du Texte Sacré cette indication évangélique fondamentale du regard symbolique de la Mère de Jésus, c'est-à-dire de la vision d'ensemble avec laquelle Myriam sait lire le mystère surnaturel qui se réalise en Elle et autour d'Elle... prenant en Elle un « reflet » cosmique qui va bien au-delà des contours simplement historico-humains de Son image.
En tout cas, malgré cette lacune présente dans les différentes traductions des textes évangéliques habituellement à la disposition du grand public, la signification de la parole symbàllusa ne résonne pas comme une nouveauté pour les chrétiens-ramiriques, parce que le 9 avril 1963 « Quelqu'un »  est né pour souffler haut et clair le Verbe de Dieu et donc aussi pour faire connaître la « dimension » cosmique par laquelle la Madone se fait Servante du Seigneur.
En effet, l'Église Anima Universale  ne Lui est pas seulement consacrée, mais elle contient déjà dans son nom une référence claire au rôle surnaturel de la Mère de Christ, qui embrasse la totalité de la Réalité en dépassant les limites d'un espace et d'un temps particuliers, et en s’insérant dans la « respiration » éternelle du Plan de Dieu.
Au cours de ma vie sacerdotale, un des concepts spirituels les plus merveilleusement surprenants que j'ai pu amener sur le plan de ma conscience, concerne justement la figure de la Madone, que la Source de Révélation constituée par les enseignements de Swami Roberto m'a fait voir sous une Lumière absolument nouvelle.
Grâce à ces enseignements, je peux aujourd'hui penser avec naturel à Marie symbàllusa... c'est-à-dire à Marie « qui met ensemble »... non seulement en Lui attribuant, à la manière de Luc, la compréhension symbolique d'Elle-même insérée dans le Plan de Salut de Dieu... mais aussi en La reconnaissant en tant que Réalité concrète d' « Âme qui magnifie le Seigneur » partout dans cette dimension.
Aujourd'hui, quand je pense à la Madone, je La « vois » réaliser Son rôle de « trait d'union » à tous les niveaux : que ce soit dans le microcosme de chaque être vivant pour lequel Elle fait fonction d'âme-intermédiaire qui « met ensemble » deux « interlocuteurs » qui sinon ne pourraient pas cohabiter, tels le corps et l'esprit... ou dans le macrocosme où Elle est l'Âme de l'Univers qui « met en communication » temps et espaces infinis avec l'Éternité de Dieu.
C'est là le sens du fait qu'Elle est Ianua Cœli... Porte entre la terre et le « Royaume des Cieux »... mais aussi Maternité de Dieu qui « accouche » perpétuellement du Christ en tout être vivant, jusqu'aux confins du temps et de l'espace.
C'est là justement la frontière cosmique où commence ce que seule la vision symballusa permet de comprendre par intuition... et donc, si je veux reconnaître d'autres « traces »  de l'Âme Universelle, il ne me reste qu'à utiliser mon Télescope symbolique très personnel, dont je suis doté grâce à la pensée spirituelle de mon Église :

Je braque alors l'objectif vers le Temple, et je commence à observer de nouveau sa forme qui... comme je vous l'ai déjà dit dans mon post « Huit sacré »... révèle au monde le Baptistère des fidèles d'Anima Universale qui s'acheminent vers la résurrection de leur esprit, représentée par le nombre 9... qui est aussi le nombre de la naissance de Swami Roberto.


Dès que je fais un premier réglage du télescope, je vois que le 8 Sacré s'enrichit du symbole bien connu de l'infini, aux significations déjà largement définies par les mathématiques.
Mais, évidemment je ne peux pas m’arrêter là, parce que la pensée logico-mathématique élaborée par l'humanité au cours des siècles est prisonnière entre les « murs » infinis du temps et de l'espace, et ne réussit pas à aller au-delà.
Au contraire, c'est vers l'Au-delà que me projette la vision symbàllusa de mon télescope, qui me fait voir le symbole de l'infini non comme un port mais plutôt comme une porte... non comme le but mais plutôt comme le pont tourné vers la dimension transcendante de Dieu.


Dès que je commence à « zoomer » un peu, le 8 de l'infini est « absorbé » par le 8 inscrit dans le périmètre du Temple, qui contient en effet symboliquement l'univers entier :
Au-dessus du 8 Sacré ramirique (qui représente le vieil homme qui se transfigure par la Grâce de Christ, en l'homme nouveau), apparaît maintenant le 9 de la résurrection, qui en montant vers le Ciel de Dieu trace la route d’élévation que les chrétiens-ramiriques peuvent parcourir pour retourner dans la Patrie Éternelle de leur esprit.





En observant l'image numérique de cette « ascension » spirituelle, je pense au fait que le prérequis qui la rend possible est la capacité de cultiver et de pratiquer l'Amour de Dieu et du prochain, dans la conscience que le Christ est la Vie... qui vibre Om et manifeste partout Sa présence dans la dimension infinie de l'espace et du temps.
Tout à coup... le 8 Sacré de la transfiguration et le 9 de la Divine Résurrection deviennent plus marqués et se colorent, tandis qu'au centre du profil qui contient aussi bien le Temple des ramiriques que le symbole de l'infini, apparaît un cœur qui pulse de Vie christique, et bat Om... Om... Om... ...

Je Zoome encore... et puis encore... et je vois le ciel former un manteau bleu qui enveloppe le 8 de la transfiguration et le 9 de la résurrection : finalement, la Divine Mère de la Joie me montre à présent complètement son merveilleux visage !
Extasié, je m’arrête un moment pour regarder l’Âme Universelle qui tient entre ses bras le Christ « contenu » dans la forme du Temple... et puis j'observe le 9 Divin qui dessine le contour de Son Visage...
Oui, le visage de la Ianua Cœli est enveloppé par le chiffre de la naissance de Swami Roberto, et me parle donc des deux « visages » qui accueillent entre leurs bras les chrétiens-ramiriques re-nés dans l'esprit, pour les accompagner dans leur passage vers la résurrection définitive : la Résurrection Éternelle.

Laissez-moi vous dire : je ne peux vraiment pas penser à une image de la Madone qui soit plus belle et plus merveilleusement riche de significations que celle-ci !

Je l'ai à peine dit que... sur mon télescope j'entrevois une autre « figure » extraordinaire : une constellation de « 12 étoiles » (Ap.12,1) qui ceignent la tête de notre Divine Mère de la Joie.
En pensant à cette « couronne », je pense aussi aux « positions astrales » que Swami Roberto est en train de tracer depuis des années sur la carte du firmament céleste d'Anima Universale, en révélant aussi le « visage » des anges de Dieu qui gouvernent ces « 12 portes » disposées dans le « ciel » de notre être.
Il s'agit évidemment d'un repérage qui demandera une nouvelle « mise au point », mais pour le moment je remets mon télescope dans le tiroir... oups... je voulais dire dans le clavier  pour laisser place à la Réalité concrète de Dieu, que le Darshan de Swami nous permet non seulement d'observer mais, encore mieux, de vivre en direct.


Étape suivante :  Les Portiques de la Miséricorde  

Index de la page « Mes photos sur ma foi »