« Vous êtes ici parce que dans cette incarnation vous avez la possibilité de devenir saints, ce qui signifie devenir justes parmi les gens.
Ne vous rendez pas ! »
(Swami Roberto)
En démontant les « alibis » de nombreux croyants... qui au nom d'une humilité mal comprise se sentent indignes d’être associés à l'idée de sainteté... ces paroles de Swami rappellent la responsabilité spirituelle de chaque chrétien à qui, comme le dirait Jésus encore aujourd'hui, il est demandé d’être « parfait comme votre Père céleste est parfait » (Mt.5:48) ... et non de vivoter dans la routine d'une tiède fréquentation religieuse. Dans cette perspective, la sainteté est ainsi un principe qui concerne tout le monde et qui, entre autres, fait revenir aujourd'hui à mon esprit un dicton populaire rangé dans ma mémoire : « un saint triste est un triste saint ». En effet, il n'y a pas de doute que la joie soit justement l'un des « traits » présents sur le « visage » de la sainteté chrétienne, du fait même que l'Évangile... en tant que Bonne Nouvelle... ne peut certainement pas être annoncé avec un visage triste.
(Swami Roberto)
En lisant cette pensée de Swami, et en me demandant en quel sens il serait possible d'« offrir » à Dieu la joie, il m'est venu à l'esprit l'image de ces personnes qui... même durement mises à l'épreuve par les vicissitudes de la vie ou par la maladie... se refusent à laisser se dessécher la capacité de donner un sourire ou une parole d'espoir à ceux qui les rencontrent.
En effet... il m'est difficile de penser à une prière plus précieuse aux yeux de Dieu, que celle exprimée par tous ceux qui, au lieu de « se concentrer » sur leurs propres souffrances, sont capables de penser avant tout à qui va plus mal qu'eux, arrivant même à « feindre » d’être sereins pour ne pas alourdir davantage les fardeaux d'autrui...
Et puis, il m'est difficile aussi de penser à un témoignage chrétien plus grand que celui-ci, parce que si la joie manifestée par ceux qui vivent dans la prospérité est la conséquence normale de la condition dans laquelle ils se trouvent... la joie donnée au prochain par qui a l’âme blessée par la souffrance, a en elle le « parfum » de l’extraordinaire. C'est cela le signe de sainteté manifesté par ces annonciateurs de Christ qui... en continuant à cultiver, malgré tout, la joie dans leur cœur... révèlent au monde que leur joie provient de Dieu.
« A toi qui peux parfumer de joie la journée de quelqu'un.
A toi qui peux être la solution pour celui qui aujourd'hui est préoccupé.
A toi qui peux faire la chose juste.
A toi qui par ta sincérité fais obstacle à tant de "sournoiserie".
A toi, beaucoup de Bien. »
(Swami Roberto)
A toi qui peux être la solution pour celui qui aujourd'hui est préoccupé.
A toi qui peux faire la chose juste.
A toi qui par ta sincérité fais obstacle à tant de "sournoiserie".
A toi, beaucoup de Bien. »
(Swami Roberto)
En pensant à la « couleur » joyeuse de la sainteté... il me vient maintenant à l'esprit une rencontre que j'ai faite dimanche dernier à la fin du Darshan de Swami, quand j'ai échangé quelques paroles avec une dame qui en cette occasion était entrée pour la première fois dans le Temple d'Anima Universale. La découverte la plus surprenante a été pour elle l'atmosphère collective... tellement joyeuse qu'elle « débordait » de ses schémas de prière « sérieux » et compassés.
Après l'avoir saluée, il est resté en moi de cette rencontre principalement la sensation que pour cette personne... comme pour beaucoup d'autres aujourd'hui habituées à la tristesse dans les liturgies, dans les familles, dans les rapports interpersonnels, et jusque dans les rêves... la joie est désormais devenue une réalité totalement étrangère aux standards de l'existence, au point de susciter, quand elle apparaît, une réaction de stupeur ou même d'embarras.
Malheureusement... par rapport aux paroles de Matthieu « Les invités à la noce peuvent-ils être tristes, tant que le marié est avec eux ? » (Mt.9,15) ils sont vraiment nombreux, les fidèles qui aujourd'hui vivent avec tiédeur leur rencontre sacramentelle avec Christ.
Grâce à Dieu, ce n'est pas le cas de ces chrétiens-ramiriques qui, en syntonisant leur foi avec la sainteté joyeuse du Darshan, chaque dimanche ont la possibilité de « rafraîchir » cette vérité évangélique, en la savourant dans l'actualité d'une prière qui ouvre les portes du Ciel et qui rend plus vivantes que jamais les paroles du Jésus johannique : « Je vous ai dit cela afin que ma joie demeure en vous et que votre joie soit complète » (Jean.15,11)
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