Une graine de moutarde

« Cela vous semblera incroyable,
et pourtant il faut vraiment
beaucoup de foi 

pour croire que Dieu n'existe pas, 

tandis qu'il suffit
d' "une graine de moutarde"
pour croire en Lui… 

"et rien ne vous sera impossible" ».

                                (Swami Roberto)

En présentant l'idée de la non-existence de Dieu comme un credo qui demande « vraiment beaucoup de foi », cette phrase de Swami aborde la question d'un côté « indigeste » pour les extrémistes de la rationalité.
Pourtant, c'est justement la logique qui peut les obliger à admettre que, en tant qu'indémontrable, la non-existence de Dieu est un credo... qui en outre, comme le dit Swami, demande plus de foi que celle qui est nécessaire pour croire à Son existence.
En effet, les « indices » que Dieu « sème » dans notre vie sont si nombreux qu'un petit bout de foi peut suffire pour croire en Lui, même si ensuite... étant donné que la Révélation Divine est toujours voilée par respect de notre liberté... la croyance humaine en Dieu est constamment exposée à la menace du doute et des contradictions.
L'une d'entre elles se retrouve chez des personnes qui disent croire en Dieu, « en oubliant » cependant de Le traiter comme Dieu... et c'est à elles que Swami adresse ces paroles :

« Si tu es convaincu 
que Dieu est Grand,

demande-toi
pourquoi souvent 
tes rêves sont petits. 

Crois avec cohérence.»

  (Swami Roberto)

Bien sûr... le fait d’être cohérent avec sa propre foi, qui en soi a un objet allant au-delà de la raison, peut sembler une entreprise ardue pour ceux qui ont déjà d'énormes difficultés à pratiquer la cohérence par rapport à ce qui entre dans leur sphère rationnelle...
Au contraire, c'est justement de cela qu'il s'agit : plus on est aux prises avec ses propres contradictions humaines... plus il est important de chercher à être cohérent avec sa propre foi... qui ouvre les « portes » de ce Ciel d'où peut arriver l'aide de la Grâce divine.
À ce propos, il me vient en tête une expression efficace qui se trouve en hébreu biblique... « 'esah »... utilisée pour définir le projet transcendant de Dieu qui, sans être irrationnel, est méta-rationnel, c'est-à-dire qu'il va au-delà de la « portée » de notre raison... et qu'il prend soin de notre bien véritable, évidemment (et par « chance ») selon la vision de Dieu, et non selon nos opinions très limitées.
Eh bien oui...  justement pour laisser la 'esah divine agir dans notre vie, la cohérence la plus importante que notre raison est appelée à appliquer... est celle de ne pas faire obstacle à ce qui la dépasse : la Volonté de Dieu.
C'est là le moment où notre foi « adulte » sait célébrer, mais pour de bon, les paroles que nous connaissons depuis l'enfance : « Notre Père qui es aux cieux... que ta Volonté soit faite ».

« Lorsque tu pries 

pour demander à Dieu 

une grande grâce, 

ne raisonne pas ensuite 

en vain sur comment 

Il pourrait la réaliser 

dans ta vie.

Le comment 

ne te concerne pas.

Toi, occupe-toi seulement 
d'avoir foi et de prier. »

  (Swami Roberto)

Étape suivante : Le temps passe, nous non

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