Attention donc : ceux-là NE doivent JAMAIS être justifiés, en aucune manière. Notre Père n'est pas du côté des méchants. Et moi non plus. »
(Swami Roberto)
Ces paroles de Swami me font aujourd'hui penser au sujet fondamental de la liberté de l’être humain qui, comme elle est toujours respectée par Dieu, est la cause du bien et du mal que l'humanité fait exister dans le monde.
Même si, dans une très large mesure, le mal est créé par les choix erronés de beaucoup qui, en raison de l'imperfection, commettent des faux pas dans leur parcours de liberté qui est de toute façon dirigé vers la Lumière de Dieu... il y a cependant de nombreux cas, et il est important de ne jamais l'oublier, où le mal n'est pas le fruit d'un « accident de parcours », d'une liberté mal utilisée... mais plutôt d'une liberté « très bien » utilisée, hélas, pour poursuivre ses propres buts conscients : se mettre au service du mal lui-même.
Lequel mal, ensuite, n'est pas cette réalité abstraite que certains imaginent destinée en fin de compte à être « réabsorbée » par Dieu...
Au-delà du fait qu'il y a plusieurs manières de le définir, aujourd'hui je pense à l'une d'elles, sans doute parmi les plus « pertinentes », qui se trouve dans l'Évangile de Jean, où à trois reprises (Gv 12,31; 14,30; 16,11) Jésus parle de satan en utilisant l'expression « prince du monde ».
Or... le terme « prince » est un titre de souveraineté, c'est-à-dire de pouvoir sur le monde, que Jésus n'a certainement pas utilisé « par erreur », ou dans un sens générique « figuré » comme beaucoup cherchent à s'en convaincre.
En réalité... comme nous le dit le Jésus johannique, mais comme nous aussi pouvons hélas le constater chaque jour... en ce monde la présence du mal est très réelle, parce qu'il est bien réel et absolument pas dans l'ignorance le choix qu'évidemment beaucoup ont fait : adhérer au « principat » de celui qui depuis l'aube des temps a définitivement décidé de refuser la Lumière de Dieu... non par ignorance, mais parce qu'entre la Lumière et les ténèbres il a consciemment choisi les ténèbres... au point qu'il « est déjà jugé » (Gv.16,11).
Voilà alors que les paroles de Swami aujourd'hui résonnent comme une admonestation afin que l'on ne tombe pas dans ce piège et que, devant la constatation du mal qui se déclare tel et qui montre sa face atroce et impitoyable, chacun puisse répondre avec la résolution que Jésus a enseignée : « Il vit un figuier sur le bord du chemin et s'en approcha, mais il n'y trouva que des feuilles. Il lui dit : “Que jamais plus tu ne portes de fruit !”. Le figuier sécha immédiatement ». (Mt.21,18)... en ajoutant après... « Si vous avez de la foi et que vous ne doutez pas, non seulement vous ferez ce qui a été fait à ce figuier »... « tout ce que vous demanderez avec foi par la prière, vous le recevrez ».
Eh bien... qui veut à son tour répéter le « moi non plus » prononcé par Swami, ne peut laisser aucun espace de compréhension aux méchants qui, diaboliquement, démontrent qu'ils se sont définitivement rangés du côté du mal, et donc « méritent » uniquement la prière : « Que jamais plus tu ne portes de fruit ! »
Étape suivante : Tous protagonistes
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