Moi, au contraire, grâce à la sensibilité j'ai des yeux pour voir même derrière mon dos :)))
(Swami Roberto)
Le ton un peu farceur avec lequel Swami conclut cette phrase ne rend pas plus « légère » la question très sérieuse à laquelle ses paroles font référence, c'est-à-dire la grande injustice dont est victime la sensibilité qui, étant souvent interprétée comme faiblesse, en arrive à être bannie de la vie de beaucoup.
Parmi les différentes causes auxquelles cette exclusion commune peut être imputée, je pense aujourd'hui à un « danger » qui menace beaucoup de gens, c'est-à-dire tous ceux qui se sentent spirituellement autosuffisants, en satisfaits maîtres d'eux-mêmes.
Or... même si on ne peut pas exclure qu'il y ait aussi quelques « rares spécimens » effectivement en mesure de développer tout seuls un discernement correct de la réalité... ils sont indubitablement nombreux, les « autodidactes » de l'esprit qui en arrivent à « prendre des vessies pour des lanternes », par le simple fait que... ne réussissant pas à se voir comme ils sont réellement... ils ne réussissent pas non plus à corriger leurs manières d'être erronées que seul un regard objectif de l'extérieur les aiderait à identifier.
Luc écrit dans son Évangile « Le disciple n'est pas supérieur à son Maître, mais tout disciple bien formé sera comme son Maître » (Lc.6,40)
Pour pouvoir vivre cette vérité, il faut évidemment vouloir être disciple... alors que c'est justement ce premier pas fondamental que les « autodidactes » de l'esprit se gardent bien de faire.
En ce qui me concerne... je me suis aperçu que je ne réussissais pas à voir « derrière mon dos » quand j'ai rencontré Swami Roberto. C'est alors que je me suis rendu compte que j'avais besoin du Maître.
Suis ton cœur. Quand ce sera le moment juste tu entendras la voix du Maître, et tu le reconnaîtras parce que spirituellement plus rien ne te manquera.
(Swami Roberto)
Étape suivante : Qui aime...
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