« Ces enfants sont les miens; cette richesse
est la mienne ».
Mais comment peux-tu penser que la richesse
Mais comment peux-tu penser que la richesse
et les enfants sont à toi,
quand ton corps ne t’appartient même pas ? »
(Swami Roberto)
La culture du « ce qui est à moi » rappelée par ces paroles de Swami, me fait penser aujourd'hui à l'« avidité », un vocable provenant du latin avēre, qui signifie « désirer ardemment »... qui à son tour se rapporte au terme sanskrit védique avâti, qui signifie « aimer ».
Cette origine linguistique qui, de façon apparemment étrange, « rend parents » l'amour et l'avidité... est au contraire indicative de la dualité inhérente à notre liberté, appelée à s'exprimer dans l'une des deux directions diamétralement opposées :
La voie de l'amour, en tant que dévouement aux instances les plus profondes de son propre esprit...
ou bien la voie de l'avidité, en tant que dévouement à tout ce qui assouvit son propre ego.
C'est justement dans cette direction-là que vont ceux qui pensent « cette richesse est la mienne »... « ces enfants sont les miens »... manifestant une mentalité « possessive » qui, par association d'idées, me fait aujourd'hui venir à l'esprit une anecdote provenant de la littérature juive :
À un disciple qui lui demandait pour quelle raison la cigogne (dont le nom hébreu est « chassida », c'est-à-dire « la pieuse », parce qu'elle montre de l'amour pour ses « proches ») faisait partie des oiseaux impurs qu'on ne peut pas manger, un rabbin répondit que la raison était justement dans le fait... que la cigogne réserve son amour seulement aux siens.
Au-delà de la signification qu'a ce concept d’impureté alimentaire dans la religion hébraïque... il me fait penser aujourd'hui, en parallèle, à une caractéristique humaine très répandue : l'amour exprimé par ceux qui le réservent « seulement à leurs proches », se trouve atteint dans sa pureté.
Et c'est bien le cas... si je reviens aux paroles de Swami dont je suis parti... de ceux qui par exemple « aiment » avec possessivité seulement leurs enfants, en arrivant à les considérer comme leur propriété et qui... ce faisant... dénaturent l'amour en l'orientant dans la direction « centripète » tracée par l'avidité de l'amour-propre.
C'est dans la direction opposée au contraire que vont ceux qui aiment leur prochain de façon désintéressée... en libérant la force « centrifuge » de l'Amour.
Étape suivante : Au « septième ciel »
Index de la page: En lisant « Swami Roberto sur FB »
Et c'est bien le cas... si je reviens aux paroles de Swami dont je suis parti... de ceux qui par exemple « aiment » avec possessivité seulement leurs enfants, en arrivant à les considérer comme leur propriété et qui... ce faisant... dénaturent l'amour en l'orientant dans la direction « centripète » tracée par l'avidité de l'amour-propre.
C'est dans la direction opposée au contraire que vont ceux qui aiment leur prochain de façon désintéressée... en libérant la force « centrifuge » de l'Amour.
« Il y a de nombreuses manières de vivre, mais il n’y en a qu’une pour vivre vraiment,
pleinement, totalement :
ne pas vivre pour soi-même. »
ne pas vivre pour soi-même. »
(Swami Roberto)
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