Au moment où Il les a prononcées, Christ ne se référait évidemment pas aux Textes des Évangiles... qui en ce temps-là n'existaient pas encore et ne seraient écrits par les évangélistes que quelques dizaines d'années après....
Par le mot Évangile Jésus entendait la « Bonne Nouvelle » de Ses enseignements, pour lesquels Il demandait à Ses disciples un credo-confiance qui leur aurait permis de « se convertir », c'est-à-dire de changer radicalement de vie.
À cet égard, la traduction fréquente « croyez à l'Évangile » ne correspond pas exactement à l'expression grecque utilisée par Marc (pisteuete en tō euangeliō)... qui devrait en effet être traduite plus précisément par « croyez dans l'Évangile”... ou bien « croyez en l'Évangile »... et cette différence est décisive, parce qu'elle permet d’accéder à un tout autre univers de foi.
En effet... le concept biblique-sémitique auquel l’évangéliste fait allusion n'est pas celui de « croire à » une réalité déterminée... mais celui de « croire en », c'est-à-dire « en se fondant sur » quelque chose, ou quelqu'un, comme c'est dans la nature du verbe hébreu ’āman (« croire »), et du substantif dérivé ’emunah (« fede »)... qui expriment tous deux le concept de « stabilité, solidité, sécurité » contenu dans la racine consonantique hébraïque « mn ».... présent aussi dans la parole « amen » avec la signification de « vraiment », « il en est ainsi ».
On peut alors comprendre que la signification du « croire » que Christ a demandé à ses disciples depuis le début, n'est pas seulement un credo d'« adhésion » mais... bien plus... un croire entendu comme la plénitude de la confiance placée en Lui et en Son message sur lequel peut s'appuyer totalement leur propre existence.
Dans ma vie... l'entrée dans la dimension de cette Foi avec un F majuscule a eu lieu quand j'ai rencontré le Christianisme-ramirique et, avec lui, les éléments de conscience qui m'ont permis de passer du croire « à » Dieu... au croire « dans » et « en se fondant » sur Lui.
C'est à ce moment-là, qu'ayant trouvé l'Église sur laquelle ma Foi pouvait se reconstruire depuis ses fondations, est née la vocation qui m'a amené... le 12 janvier 1997... à me consacrer Ramia d'Anima Universale.
Ceci... est mon Amen.
Gloire au Seigneur, Alléluia !
Index de la page « Mes photos sur ma foi »