Dans ses poésies, Rime, le grand peintre et sculpteur Michel-Ange « peignait » le visage d'une personne en écrivant que « l'âme se montre dans les yeux »*, en se référant donc à son regard en tant que révélateur immédiat de ses états d'âme. Outre les yeux physiques, chacun de nous a par ailleurs aussi l' « œil intérieur » mentionné dans ce célèbre passage de l'Évangile : « La lampe du corps, c'est l'œil. Si donc ton œil est sain, ton corps tout entier sera lumineux. Mais si ton œil est malade, ton corps tout entier sera ténébreux. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, quelles ténèbres! » (Mt 6,22-23).
Jésus se réfère ici à notre conscience, qui devient la « lampe » qui donne de la lumière à la dimension qui est en nous quand nous savons « l'allumer » au Feu ardent de l'Esprit de Dieu, en l'alimentant ensuite avec l'huile sacrée des divins enseignements et en la tenant « limpide », c'est-à-dire « transparente », dans la bonne volonté de procéder avec cohérence sur la voie qu'elle nous indique.
Depuis l'intérieur... la lumière qui est en nous « se montre » alors aussi dans notre troisième œil (c'est-à-dire dans le chakra situé un peu au-dessus des sourcils au centre du front)... ainsi que dans les autres « portes » animiques à travers lesquelles « se montre » le reflet aurique de notre « lampe » intérieure.
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P.S. - Pour observer d'un peu plus près les 12 « portes » animiques constituées par les principaux chakras disposés dans notre être, vous pouvez par exemple lire ces articles de mon « Journal d'un moine » :
- Les 12 portes
- Plénitude et perfection
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* Michelangelo Buonarroti, Rime, Sonetto XXVI