dimanche 5 juillet 2020

En union avec l'Amen-Christ

Chaque fois que l'on prononce le terme « amen » (dérivant d'une racine verbale hébraïque indiquant la « stabilité ») on est en train d'affirmer sa propre foi dans le sens de « certainement, vraiment, c'est ainsi »... ou bien on est en train de proclamer la confiance dans la réalisation de ses propres intentions et promesses, dans le sens de « ainsi soit-il ».
De façon significative, le Christ Lui aussi est appelé bibliquement « l’Amen, le Témoin fidèle et véritable » (Ap 3,14) parce que, à travers Lui, Notre Père a définitivement affirmé et confirmé sa divine « promesse » d'Amour adressée à l'humanité.
Et c'est justement Lui, le Verbe incarné qui, en nous donnant l'exemple d'une vie humaine vécue de manière divine, nous montre la voie pour annuler la distance entre le dire et le faire… c'est-à-dire pour faire en sorte que l’amen que nous prononçons dans nos prières ne reste pas seulement une intention théorique, mais qu'il devienne, au contraire, une réalité affirmée et confirmée dans les actes concrets de notre vie.
Ainsi, dans la mesure où nous savons nous faire témoins fidèles et véritables de notre foi, nous pouvons réaliser la pleine unité avec Lui : l’Amen-Christ.

---
P.S. - À la signification bibliquement assumée par l'Amèn hébreu, peut être assimilée l'une des acceptions du sanskrit Aum, puisque dans leurs contextes religieux-liturgiques respectifs ces deux termes prennent le sens de « confirmation et affirmation, et contiennent la divinité même » (*).
Par rapport à cette affinité entre les « homophones » Amen et Aum, vous pouvez parcourir une piste d'approfondissement) sur mon blog « Mon voyage dans le Surnaturel sur les empreintes de Swami Roberto », en parcourant l'étape “L’Amen Divin”.
---
(*) (cf. Dictionnaire des symboles, J.Chevalier A.Gheerbrant, Robert Laffont, Jupiter 1982, p.35)