Jean utilise trois verbes grecs différents qui, dans leur succession, représentent ses trois manières différentes de « voir », c'est-à-dire blepein (entrevoir), theorein (observer) et orãn (voir au-delà).
En particulier, Marie d'abord « vit que la pierre avait été enlevée du tombeau » (Jn 20,1), et ce « vit » (en gr. “blepei”) a la signification d'entrevoir quelque chose, sans bien comprendre de quoi il s'agit ;
Ensuite, Marie « vit deux anges habillés de blanc » (Jn 20,12)… et « vit Jésus debout, mais elle ne savait pas que c'était Lui » (Jn 20,14), et dans les deux cas, il s'agit d'un « vit » (en grec “theōrei”) qui indique le fait qu'elle avait observé avec attention quelque chose qui avait suscité son intérêt, même si elle ne comprenait pas encore bien de quoi il s'agissait ;
Enfin, Marie annonce aux disciples : « j'ai vu (en gr. heōraka) le Seigneur » (Jn 20,18)... montrant donc avoir reconnu Jésus en voyant aussi son « Visage » de « Seigneur » Ressuscité.
En lisant entre les lignes de ces célèbres versets on peut alors recueillir un message ultérieur de l'évangéliste qui, en décrivant la réaction de Marie de Magdala, illustre aussi la progression que chaque croyant peut faire devant la manifestation du Surnaturel, en passant du simple... regarder un phénomène inhabituel... à l'observer avec attention et intérêt… pour réussir ensuite à « Le voir » dans sa complétude, jusqu'à y reconnaître la manifestation du Christ ressuscité.
De fait, il s'agit d'une « séquence » représentative du parcours intérieur que chacun de nous est appelé à accomplir, pour pouvoir reconnaître les « signes » miraculeux que le Seigneur manifeste dans notre existence actuelle... par lesquels, de temps à autre, Il « réitère » le Pouvoir de la Vie divine qui vainc la mort, en nous faisant « voir » la Lumière de sa « Pâque ».
Joyeuses Pâques, à vous tous :-)
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P.S. - Sur ce sujet, vous pouvez aussi lire le post : “Voir” le Signe divin (Jn 6,26) [Sur mon blog : “Mon voyage dans le Surnaturel, sur les empreintes de Swami Roberto”].
En particulier, Marie d'abord « vit que la pierre avait été enlevée du tombeau » (Jn 20,1), et ce « vit » (en gr. “blepei”) a la signification d'entrevoir quelque chose, sans bien comprendre de quoi il s'agit ;
Ensuite, Marie « vit deux anges habillés de blanc » (Jn 20,12)… et « vit Jésus debout, mais elle ne savait pas que c'était Lui » (Jn 20,14), et dans les deux cas, il s'agit d'un « vit » (en grec “theōrei”) qui indique le fait qu'elle avait observé avec attention quelque chose qui avait suscité son intérêt, même si elle ne comprenait pas encore bien de quoi il s'agissait ;
Enfin, Marie annonce aux disciples : « j'ai vu (en gr. heōraka) le Seigneur » (Jn 20,18)... montrant donc avoir reconnu Jésus en voyant aussi son « Visage » de « Seigneur » Ressuscité.
En lisant entre les lignes de ces célèbres versets on peut alors recueillir un message ultérieur de l'évangéliste qui, en décrivant la réaction de Marie de Magdala, illustre aussi la progression que chaque croyant peut faire devant la manifestation du Surnaturel, en passant du simple... regarder un phénomène inhabituel... à l'observer avec attention et intérêt… pour réussir ensuite à « Le voir » dans sa complétude, jusqu'à y reconnaître la manifestation du Christ ressuscité.
De fait, il s'agit d'une « séquence » représentative du parcours intérieur que chacun de nous est appelé à accomplir, pour pouvoir reconnaître les « signes » miraculeux que le Seigneur manifeste dans notre existence actuelle... par lesquels, de temps à autre, Il « réitère » le Pouvoir de la Vie divine qui vainc la mort, en nous faisant « voir » la Lumière de sa « Pâque ».
Joyeuses Pâques, à vous tous :-)
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P.S. - Sur ce sujet, vous pouvez aussi lire le post : “Voir” le Signe divin (Jn 6,26) [Sur mon blog : “Mon voyage dans le Surnaturel, sur les empreintes de Swami Roberto”].