Contemplant l’immensité du ciel, et pensant à l’harmonie cosmique des astres qui y sont enchâssés, le psalmiste exprime son état d’âme émerveillé devant la perfection des œuvres du Seigneur, en se demandant : « Qu’est-ce que l’homme...?” (Sal 8,5).
Mais alors que l'être humain est conscient de sa petitesse physique par rapport à la grandeur infinie de l'univers... l'univers par contre n'en sait rien… et c'est justement le passage du plan physique à celui de la prise de conscience, qui révèle la réalité de notre « supériorité » par rapport au cosmos.
Pour mettre en valeur cette « grandeur » il faut par ailleurs savoir la reconnaître dans sa propre essence spirituelle, c'est-à-dire en ce qui nous fait être participants de la dimension divine et donc immensément plus grands que l'immensité de l'univers.
C'est aussi en travaillant sur le réveil de cette conscience spirituelle que nous pouvons suivre l'exhortation gardée dans l'Évangile... de « amasser ces trésors que la corruption ne détruit pas », et qui demeurent pour toujours (cf. Mt 6,19-20).
Parmi ces « trésors »... l'un des plus importants est la certitude de l'Omniprésence de Dieu, dans l'espace et dans le temps de notre vie.
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« Sois certain qu’il est plus probable que le soleil, la lune et toutes les étoiles disparaissent du ciel comme par enchantement, juste en ce moment où tu es en train de lire, plutôt que Dieu, même pour un instant seulement, puisse t’abandonner. »
(Swami Roberto)