Les chances de n’importe quelle nation moderne se fondent sur la qualité du système éducatif qui forme les nouvelles générations.
Comme tout appareil social conçu et mis en pratique par des hommes, même le meilleur système éducatif montre des défauts inévitables ; parmi ceux-ci il en existe un qui fait malheureusement beaucoup de dommages : l’éducation véritable est souvent remplacée par la formation qui en est un succédané délétère.
Ceci arrive quand on subordonne les buts noblement formatifs à ceux qui ne sont que pratiques et qui visent seulement à rendre les jeunes aptes à occuper des rôles sociaux déterminés et à remplir des fonctions établies.
Cette pseudo-éducation se fonde sur des modèles de comportement stéréotypés qui, d’une part, s’ils facilitent l’obtention de résultats immédiats, de l’autre, portent en eux la contre-indication de construire des cages mentales dont il est ensuite très difficile de sortir.
Ainsi, de nos jours, un forme d’ « apprentissage par imitation » est particulièrement à la mode ; cela me fait personnellement penser aux évolutions de cirque de nos frères les animaux qui malheuresement sont obligés à faire des choses stupéfiantes quand ils sont domptés.
Et bien, « le dressage » est une méthode d’instruction qui remporte un grand succès aussi parmi les hommes, car elle garantit un maximum de résultats pour un minimum d’efforts.
En outre, il y a beaucoup de personnes qui acceptent très volontiers d’être formées, car ainsi elles réduisent les risques de s’affronter aux principes du conformisme social.
Cette attitude suscite des prosélytes aussi et surtout dans le monde religieux où beaucoup de confessions forment leurs fidèles à pratiquer des comportements moraux déterminés et les entraînent de manière méthodique à respecter les règles et les fêtes d’obligation, en les endoctrinant.
Au fond, si vous y réfléchissez, il s’agit de religions où le rapport prêtres-fidèles n’est pas très éloigné du rapport dompteurs-animaux des cirques.
Au contraire, si on effectue un choix en faveur d’une éducation spirituelle, plutôt que d’une formation, il faut être une église capable de parler à la Conscience non pour l’endoctriner mais pour la faire mûrir en l’orientant vers la Lumière de Dieu.
Tiens… encore une fois je suis en train de parler d’Anima Universale.