Je désire consacrer ce post au salut que Swami nous adresse souvent au début de son Darshan :
"Très chers amis de Dieu !"
Idéalement c’est comme si ce salut nous transportait au temps où Jésus s’adressait ainsi à ses disciples :
"Voici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés.
Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous demande.
Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître; mais je vous ai appelés amis, parce que je vous ai fait connaître tout ce que j'ai appris de mon Père.
Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez des fruits ,et que vos fruits demeurent, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne.
Ce que je vous demande, c'est de vous aimer les uns les autres."
Jean 15 :12-17
Les paroles de Jésus sont limpides : Dieu ne veut pas que nous soyons comme des serviteurs, séparés par une distance infranchissable.Le Maître affranchit ceux qui choisissent d’être disciples de ses enseignements ; il leur rappelle de ne plus se considérer comme au service d’un maître « éloigné et distant », mais de se reconnaître dans la vraie réalité, celle de ceux qui coopèrent avec le Père, qui ne cache pas ses pensées, mais les révèle clairement à ceux qui veulent l’écouter.
C’est comme si Jésus, parlant justement à toi, criait : «Sois mon ami !»
Cette amitié et cet amour cependant ne sont pas gratuits… s’il est vrai que Dieu nous choisit, c’est nous qui avons la clef et elle est dans la réponse au « si » que Jésus a mis comme condition :
«Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous demande»
Choisir de «nous aimer les uns les autres» en partageant le même amour de Dieu pour nous, ou non.
Si nous réfléchissons, il ne peut qu’en être ainsi : comment est-il possible de se considérer comme « amis de Dieu », si on ne partage pas l’essence de l’amitié que Lui-même ressent pour nous ?
Si on y pense, c’est un peu comme si Swami, en nous saluant, nous rappelait de répondre au «si» que Jésus prononça en nous mettant face à deux grandes questions intérieures:
Est-ce que je veux être ami de Dieu jusqu’au bout?
Et si je le veux, dans quelle mesure le suis-je?