L’Amour, sous ses diverses facettes, est souvent l’objet d’une « équation existentielle » qui caractérise de nombreuses vies :
« S’approcher de l’Amour = souffrir... »
et nombreux sont ceux pour qui les expériences vécues personnellement deviennent la « preuve » de cette égalité qui, par conséquent, amène à craindre l’Amour.
Cependant, c’est justement dans cette conclusion que se cache une terrible « tromperie », parce que même si le vécu personnel devait confirmer que s’approcher de l’amour signifie souffrir, la déduction qui semble « implicite » : « alors le coupable est l’Amour », est profondément erronée.
En réalité, ce qui cause tant de souffrances n’est pas l’Amour mais bien l’égoïsme, qui continue à lui résister, campant obstinément sur ses positions de défense de ses espaces d’opportunisme et d’indifférence.
Ainsi, le cœur humain est souvent déchiré non par l’Amour en soi, mais plutôt par la résistance à l’Amour mise en œuvre par ses propres limites personnelles… et c’est la ruse malveillante de l’ego qui pousse à faire endosser la responsabilité de la souffrance à son adversaire, dépeint comme l'ennemi.
Il s’ensuit une tromperie souvent fatale pour l’Amour, accusé innocent qui est condamné à l’exclusion depuis trop de vies… jusqu’à ce soit écoutée à nouveau la voix de la Justice éternelle.
« Quand on Aime, on ne souffre pas... ou la souffrance elle-même est aimée, parce que la Charité est don de Dieu :
L’ Amour est Dieu en personne. »
(Swami Roberto)