Eh bien... justement Saint Jean vous regarde depuis l’œuvre d'art que vous voyez ici présentée, qui m'est la plus chère de toutes celles réalisées par Caravaggio, parce que je me sens « très proche » de l'inspiration qui a conduit le peintre célèbre et génial à représenter Saint Jean pendant qu'il embrasse le Bélier, symbole de Christ.
Accompagnés par le regard du précurseur du Messie, je vais vous faire connaître un peu plus une « figure » qui, avec celle du bélier, a eu un rôle de premier plan dans les « photos sur ma foi » de cette nouvelle rubrique.
Je me réfère à la pleine lune, qui sous le ciel du bélier est présente non seulement le jour de la naissance de Swami Roberto, mais l'est aussi dans les moments cruciaux du Judaïsme (libération de l'esclavage d’Égypte) et du Christianisme (résurrection de Jésus)... et qui est donc une « figure » transversale de la Pâque.
Quelle est la signification de la présence si forte de cette pleine lune dans l'histoire judéo-chrétienne de la planète, si on tient aussi compte du fait que la Révélation Divine se produisit sur le « Sinaï », nom qui signifie « mont de la lune »?
On peut chercher la réponse la plus simple dans les caractéristiques lunaires déjà connues, en partant du fait que la lune est l'instrument de mesure universelle du temps, et qu'elle représente donc la périodicité...
Ou bien, on peut penser aussi à sa dynamique de croissance et décroissance qui, culminant par une disparition jamais définitive, en fait un symbole universel de naissance et renaissance, de renouvellement, de transformation... etc. etc. etc.
Cependant, au-delà de tout ce qui est déjà connu, mon itinéraire personnel de foi m'a conduit un jour vers une face lunaire inexplorée, dans laquelle je vous emmène aussi maintenant.
Mon « tour sur la lune » d'aujourd'hui commence par le terme hébraïque Yareah, qui signifie justement « lune » et qui est à l'origine du nom « Jéricho » (en hébreu Yĕriḥō)... la « ville de la Lune », située non loin de l'endroit où le Jourdain se jette dans la Mer Morte.
Jéricho est considérée par les savants comme la ville la plus ancienne du monde et, comme vous le savez, elle « joue un rôle de premier plan » dans une des paraboles les plus célèbres de l'Évangile.
À la question du docteur de la loi qui Lui demande :« Et qui est mon prochain ? » (Lc 10,29), Jésus répond par l'exemple du bon samaritain : sur le chemin de Jéricho, qui descend des hauteurs de Jérusalem vers la dépression de la Mer Morte... devant un voyageur volé et laissé pour mort par les brigands... le prêtre et le lévite « passent leur chemin » tandis que le bon samaritain s’arrête et lui porte secours.
C'est justement lui, considéré comme hérétique par les deux premiers, qui montre ce que signifie mettre en pratique la charité, en devenant ainsi l'exemple qui passe à la postérité religieuse de l'humanité.
Cette voie évangélique de l'ancienne ville de Jéricho ne pouvait que donner un enseignement à la foi ancien, chrétiennement « primordial », qui prévaut sur n'importe quel autre précepte ou principe : la Charité vient avant la doctrine, et souvent pour la pratiquer il faut « descendre de Jérusalem », c'est-à-dire il faut descendre du « piédestal » du culte, pour être le prochain de celui qui souffre.
De plus... la question posée par le docteur de la loi : « qui est le prochain ? » trouve sa rèponse non dans la recherche d'« un » prochain à aimer... mais plutôt dans la capacité de se faire proche, c'est-à-dire d'ouvrir son propre cœur à la Charité envers à celui qui en a besoin.
Ainsi, la route de Jéricho devient la route de la Charité a-confessionnelle, celle qui est à la racine de tout être humain... celle qui ne connaît pas de barrières, et va donc aussi au-delà du culte professé, pour secourir quiconque se trouve dans l'obscurité de la souffrance.
Et la lune ... qu'a-t-elle à voir avec tout cela ? Quel est son rôle ?
En pensant à ce qui est « primordial » je pense que, depuis que le monde est monde, la lune reflète la lumière du soleil en illuminant la nuit... et dans le fond... pour être charitables, il faut être un peu comme la lune, en apprenant à refléter la Lumière de Dieu pour le bien de ceux qui vivent dans l'obscurité de la douleur.
Et puis... la « Ville de la Lune » me « parle » aussi de la première forteresse conquise par le peuple hébreu pour pouvoir entrer en Terre Promise : le fait de s'emparer de Jéricho est une entreprise très difficile mais, raconte la Bible, « Quand ils sonneront de la corne du bélier (...) alors la muraille de la ville s'écroulera et le peuple entrera » (Josué, 6,5)
Encore une fois !... la Ville de la Lune est conquise grâce à la voix sacrée du bélier... et ainsi, dans une sorte de « saut » dans l'espace-temps, je me retrouve à nouveau au point de départ, embrassé par la lune et le bélier.
Celle pleine lune très spéciale du ciel du bélier, le « Sinaï céleste » du peuple ramirique, a montré à l'avance la plénitude de la Charité que mon Maitre est venu annoncer au monde à travers Anima Universale, l'Église chrétienne qui incarne la religion de l'Amour sans barrières, parce que c'est une Église capable de parcourir la voie de Jéricho en secourant n'importe quel être humain souffrant qui se trouve sur sa route, sans lui demander quelle est son appartenance religieuse.
Regardez un peu autour de vous, et demandez-vous combien d'églises réussissent à s'engager pour ce voyage, qui demande de savoir descendre de la « Jérusalem » de son propre culte, pour aider le prochain en étant libres de toute arrière-pensée « religieuse »...
J'ai regardé... et en dehors de mon Anima Universale, j'ai vu beaucoup de routes religieuses (GRÂCE À DIEU PAS TOUTES!) liées à un culte littéralement « idolâtré », le long desquelles le secours aux « voyageurs » frappés par la maladie et la famine, est donné dans un but de conversion...
D'autres fois, j'ai vu de « fidèles chrétiens » qui n'ont aucun problème pour « passer leur chemin » devant ceux qui souffrent et ont le « tort » de professer une foi « erronée » parce que différente de la leur.
De toutes façons... la voie de Jéricho est assez peu fréquentée aussi pour une autre raison : les pas du Bon Samaritain descendent vers la vallée de la mer Morte, connue pour être le point le plus profond de la surface terrestre, aux eaux si pleines de sel qu'aucun poisson ne peut y vivre.
En effet, la route de Jéricho est la voie de la forme d'humilité la plus « basse » entre toutes, et donc spirituellement la plus élevée : celle qui conduit à « mourir à soi-même » afin que tout son propre être « s'évapore » vers Dieu, dans une condition spirituelle où les « eaux de ses propres pensées » sont pleinement « salées » de discernement.
C'est exactement ce « sel » qui donne à la Charité la plénitude de sa réalité tridimensionnelle qui, comme je vous l'ai déjà raconté dans l'article "tridimensionnalité", est « apparue » dans mon horizon spirituel comme une aube nouvelle apportée par les Paroles divines de Swami Roberto.
C'est grâce à l'écoute du Son Sacré de la « Corne du bélier » ramirique que j'ai vu s'écrouler les murs de ma «Jéricho » personnelle.
Ceci est arrivé parce que mon Maître ne m'a pas « seulement » parlé de la charité matérielle, accessible aux cœurs généreux... ou de la charité intellectuelle, apanage des mentalités ouvertes qui cherchent le dialogue avec la « diversité »...
Bien plus, Swami Roberto m'a fait connaître la Charité spirituelle, celle qui est accessible uniquement aux « privilégiés » qui savent reconnaître leur Soi divin, et savent ensuite L'exprimer complètement.
Maintenant... je pense à l' hymne célèbre et merveilleux où Saint Paul proclame que tous les biens et les vertus du monde ne serviraient à rien, sans la Charité.
Saint Paul l'a dit... mais Swami Roberto, en plus de le dire, a aussi fondé une Église chrétienne qui enseigne comment le mettre en pratique.
Pour cela on peut vraiment dire qu'Anima Universale « vient de la lune »: parce que le monde où nous vivons est allergique à la Charité enseignée par le Christ, et ce n'est pas par hasard si même aujourd'hui celui qui la met pleinement en pratique... risque de passer pour un hérétique... comme était considéré hérétique le samaritain sur la voie de Jéricho.
En fait, ce que je veux vous dire, c’est que … hier comme aujourd'hui, pour être vraiment des disciples de Christ il faut « se moquer » du jugement des autres... il faut pratiquer la Charité sans prêter attention au mépris religieux des interprètes « officiels » du culte... il faut faire ce que les « docteurs de la loi » d'aujourd'hui ne « s'abaissent » pas à faire.
Ceci est le « programme spirituel » du fidèle chrétien ramirique, c'est-à-dire de celui qui, grâce à la voix du Bélier divin voit s’écrouler toute muraille qui limite la Charité, et a ainsi la possibilité et la responsabilité de conquérir la « ville de la lune »...
Oui, c'est l'« alunissage » réalisé par ceux qui accueillent au plus profond de leur conscience les enseignements du Bélier Swami Roberto, et en font le « sel » de leur mer intérieure.
Voilà... grâce au Son Sacré de la corne du Bélier vous pouvez vous aussi poser vos pieds sur la planète de la Charité divine et là, la lune est pleine...ment conquise !
Om Kriòs tou Theou, Om
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