Ceci arrive non seulement parce que Ses enseignements sont au centre des différentes activités sacerdotales que j'exerce au cours de mes journées, mais aussi parce que parfois il m'arrive de rencontrer des personnes qui me demandent expressément de leur parler de Lui.
Et là, cela devient plus compliqué, parce que parler de Swami Roberto signifie frôler la frontière entre ce qui est descriptible... et ce qui ne l'est pas du tout.
Cette frontière a commencé à entrer dans mon rayon d'action il y a déjà plusieurs années, à l'époque où je n'avais rencontré Swami qu'à une seule occasion et où je ne le connaissais pas encore personnellement.
Ce que j'entendais dire de Lui, surtout par rapport à la guérison de quelques malades que je connaissais bien, contribuaient à alimenter un halo de mystère autour de son image de jeune garçon « normal » en apparence seulement.
En effet, je me rendais compte que la vie quotidienne de ce jeune homme, qui s'était montré capable d'interventions spirituelles qui résolvaient des situations familiales auparavant dramatiques... ne pouvait pas appartenir à la normalité et je me demandais de quelle manière il passait ses journées.
Il ne pouvait sûrement pas être cette sorte de super-héros qui se « démarque » constamment des lois de la nature, comme de fantaisistes rumeurs de village tendaient à le dépeindre...
Mais il ne pouvait pas non plus être une personne comme toutes les autres, parce que son regard, sa voix, ce qu'il disait... et ce qui se passait quand il était mis en cause... tout ceci m’empêchait de l'imaginer mener la vie habituelle des garçons de son âge.
Quand je devins Ramia et commençai à vivre au monastère de Leinì, les hypothèses laissèrent la place à l'expérience directe, et Swami entra dans ma vie non seulement avec la totalité de sa dimension spirituelle, mais aussi avec la plénitude d'une humanité qu'Il vit d'ailleurs de façon si vraie... au point d’être absolument hors de la normalité, échappant aux canons habituels selon lesquels on pourrait essayer de la décrire.
La particularité du son araméen “Talya'” réside dans le fait qu'il signifie non seulement « Agneau », mais aussi « Serviteur »... et justement l'alliance de ces deux significations est une allusion claire au "signalement" du Serviteur Divin annoncé déjà auparavant par le prophète Jérémie qui, en parlant de lui-même, disait que le Serviteur de Dieu est semblable « à un agneau confiant qu'on conduit à l'abattoir » (Jér 11,19).
Au fil des années, les événements de ma vie ont donné une consistance imprévisible et concrète à ces « coordonnées », agneau et serviteur, qu'aujourd'hui je peux appliquer... non seulement en raison de ma foi mais aussi de mon expérience vécue... au providentiel... « plan opératif » par lequel Dieu va à la rencontre des êtres humains.
Plongé dans ces pensées, je regarde la copie d'un manuscrit qui fait surgir un souvenir enfoui dans ma mémoire.
Je m'en réfère aux touchantes paroles que le notaire Carlo Vicario, de Turin, écrivit en 1984, quelques mois après la fondation de l'association « Christ dans l'homme », embryon de l'Eglise Anima Universale.
Face à toute une série d'attaques médiatiques que le jeune Roberto, qui avait à cette époque à peine plus de 20 ans, était en train de subir par rapport à sa mission spirituelle, le notaire Vicario laissa ainsi parler son cœur, blessé par tant de méchanceté injustifiée :
« Roberto est exactement le Saint Suaire de ce que chacun de nous lui a fait, de ce que chacune de nos actions a gravé sur cette transparente page de Ciel qui vit, avec nos taches, dans sa sereine et intangible réalité spirituelle...Peu de mois après que le monastère d'Anima Universale à Leini devint ma résidence, je découvris cet écrit en fouillant parmi les documents conservés dans la bibliothèque, sans pouvoir d'ailleurs comprendre pleinement ces paroles qui concernaient des faits que je ne connaissais que partiellement, seulement par ouï-dire.
Sont passés les amis des jours heureux, les ennemis des mauvais jours, les curieux, les médisants, les falsificateurs, les persécuteurs, la force publique, les abandons, les tourments, les tentations : tout est passé sans le salir... et sa spiritualité toujours à l’œuvre est restée limpide et intacte.
Laissons alors faire la Providence et prions et espérons que, si le Seigneur devait retirer de Turin ou du monde un jeune homme du Ciel envoyé pour prêcher Son Verbe, Son châtiment envers nous ne soit pas terrible. »
En effet, avant de devenir Ramia je savais que Swami avait été calomnié longuement et de manière fantaisiste... mais je ne pouvais pas imaginer que cet acharnement se poursuivrait pendant des années... d'abord sous la forme de la « crucifixion » par l'abattoir médiatique... pour se transformer ensuite en une censure « asphyxiante », pour nuire encore mieux et plus.
Tout au long de ces années, j'ai pu « toucher du doigt » la précision « scientifique » avec laquelle des « pouvoirs forts » cherchent à ensevelir dans les sables mouvants de l'obscurcissement l’Œuvre divine d'Anima Universale, qui par ailleurs a continué miraculeusement à grandir, malgré tout... et malgré tous.
Justement ici, où s’arrête ce que je peux rationnellement comprendre, commence le regard que seule ma Foi me permet de jeter vers des Horizons transcendants, à partir desquels l'incarnation divine de mon Maître est entrée dans ma vie...
Depuis que cette “entrée” est advenue, je remercie Dieu pour la possibilité qu'Il m'a donnée, de pouvoir voir de très près la plénitude d'humanité par laquelle Swami prend sur Lui une souffrance donnée gratuitement qu'Il transforme ensuite, de façon inaccessible pour moi, en joie qui soulève les âmes, et en Force d'Amour divin... qui peut l'impossible.
P.S. - Juste après avoir écrit cette “photo sur ma foi”, je me prends encore à penser aux « sables mouvants » de la censure par laquelle le monde voudrait engloutir l’œuvre divine de Swami Roberto... je les vois aussi amplifiés, hélas, par ces personnes qui choisissent l'incohérence ou le silence pour éviter les problèmes, en éludant la responsabilité d'un témoignage sincère et juste sur l'Église dont elles disent faire partie.
Pire pour eux, car qui n'est pas fidèle à Dieu... montre qu'il est un « masochiste spirituel ».Depuis que cette “entrée” est advenue, je remercie Dieu pour la possibilité qu'Il m'a donnée, de pouvoir voir de très près la plénitude d'humanité par laquelle Swami prend sur Lui une souffrance donnée gratuitement qu'Il transforme ensuite, de façon inaccessible pour moi, en joie qui soulève les âmes, et en Force d'Amour divin... qui peut l'impossible.
P.S. - Juste après avoir écrit cette “photo sur ma foi”, je me prends encore à penser aux « sables mouvants » de la censure par laquelle le monde voudrait engloutir l’œuvre divine de Swami Roberto... je les vois aussi amplifiés, hélas, par ces personnes qui choisissent l'incohérence ou le silence pour éviter les problèmes, en éludant la responsabilité d'un témoignage sincère et juste sur l'Église dont elles disent faire partie.
Au-delà de tout cela, mon cœur est avec les ramiriques qui savent « crier » au monde leur Anima Universale, pour annoncer que l'Amour de Dieu est Réalité concrète dans leur vie.
Chères âmes universelles... souhaitons-nous d’être non les « clous », mais plutôt les empreintes de résurrection sur le « Saint Suaire » que Swami devient pour chacun de nous... dans la conscience que le témoignage de ce que nous avons vu et reçu, est notre privilège et aussi notre responsabilité spirituelle.
Étape suivante : 9 avril de l'an 30 ap.J.-C.
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