Cette année aussi, les célébrations de Noël ont rappelé à l'humanité chrétienne que le « Verbe devint chair » (Jn 1,14). Comme je suis encore tout proche de la « Grotte de mon Noël », où j'ai observé de près cette naissance divine, j'ai encore dans mes pensées la page de l'Évangile où Jean n'a pas écrit, comme il l'aurait pu, « le Verbe devint homme »... mais où il a au contraire utilisé expressément le terme « chair » (en grec sárx), pour indiquer justement la limite humaine que le Christ a assumée en Lui, en naissant dans cette dimension.
Ce qui pour notre mentalité rationnelle est le paradoxe suprême, c'est-à-dire le Verbe Éternel qui naît dans une existence humaine fragile et éphémère, est au contraire la Suprême expression de cet Amour divin qui nous aide par Son Omnipotence... c'est-à-dire par le Miracle divin qui transcende les lois de la nature... et qui, en naissant dans l'immanence pour « incarner » le modèle d'une existence humaine vécue de façon divine, se montre aussi aux croyants en tant qu'exemple d'amour en action.
Mais on ne doit pas seulement regarder ce modèle « de loin »... parce que le Noël de Christ peut et doit être aussi reconnu dans la « grotte » constituée par l'espace infini, partout dans cette dimension, où à chaque instant naît la Vie divine dans le « berceau » constitué par chaque être vivant.C'est avec cette conscience que je vis l'incessant Noël de Christ dans l'homme... .
« Tu n’es pas seul !
Christ est la vie incarnée en toi, par toi et avec toi, et si tu réussis à le comprendre tu ne pourras jamais plus te permettre de gaspiller ton temps et Son temps dans ce cycle de vie. »
(Swami Roberto, Ascoltando Maestro, vol.2 pag.250)
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