Ce nom, Clopas, m'oriente vers l'une des pages les plus célèbres de Luc, où le Ressuscité apparaît à deux disciples en voyage vers le village d'Emmaüs... dont un seul d'entre eux est nommé par l’évangéliste : Clèopas (en grec « Kleopas ») (Lc 24,18).
Klōpa et Kleopas sont des abréviations du nom grec Kleopâtros, qui sert donc de « pont » entre le récit de la Crucifixion de l'Évangile de Jean, et celui de la Résurrection de l'Évangile de Luc et, tandis que je parcours cette « trajectoire » pascale jaillie du 9 avril 1963, je m’aperçois que ses « couleurs » deviennent toujours plus intenses.
Le récit de Luc se déroule en effet « ce même jour » (Lc 24,13) où Jésus est ressuscité, c'est-à-dire le soir du 9 avril de l'an 30 ap. J.-C. ... et donc, grâce à mon parcours évangélique d'aujourd'hui qui « enveloppe » la Pâque de Christ... je trouve encore une fois une « Coïncidence » qui me conduit à nouveau au point de départ, c'est-à-dire au 9 avril quand Swami Roberto est né, jour « Alpha » du Christianisme ramirique.
Mais... il y a autre chose encore...
Luc écrit en effet que le village d'Emmaüs était « distant d'une soixantaine de stades » (Lc 24,13) de Jérusalem (c'est-à-dire environ 11 Km, ou 7 milles, pourrait-on dire)... or la tradition chrétienne postérieure l'a identifié comme el-Qubeibe, village actuellement arabe, distant justement de soixante stades de Jérusalem, où les franciscains, au début du XX° siècle, bâtirent un sanctuaire sur les ruines d'une église précédente, à l'emplacement exact où l'on considère que le Ressuscité s'était arrêté pour dîner avec ses deux disciples.
Le fait que... comme par hasard... la signification du nom arabe el-Qubeibe soit « la petite coupole »... est une circonstance qui à nouveau me parle de la Pâque de mon intériorité... que chaque année je célèbre « ce même jour », c'est-à-dire le 9 avril, à l'intérieur de la Coupole du Temple d'Anima Universale.
Voilà alors que... en me faisant « rebondir » entre le passé raconté par l’évangéliste et le présent de ma vie religieuse... le récit d'Emmaüs me fait revivre pratiquement « en direct » les paroles de Luc « Pendant qu'il était à table avec eux, il prit le pain et, après avoir prononcé la prière de bénédiction, il le rompit et le leur donna » (Lc 24,30)... et, pendant quelques instants, je m’arrête pour méditer... et goûter la saveur « eucharistique » de mon voyage évangélique « activé » par la parole Klōpa.
Or... une autre « Coïncidence » me vient en tête lorsque je pense que le nom grec d'où provient Klōpa... c'est-à-dire Klèopatros... signifie « gloire du père » (klèos patròs) :
Il me devient alors impossible en effet de ne pas penser que le nom de mon Maître spirituel, Roberto [venant, comme beaucoup d'entre vous le savent, du gothique « hroud » (resplendissant) et « berth » (gloire)] a lui aussi quelque chose à voir avec la « Gloire du Père »... puisque c'est justement Lui qui à chaque Darshan me fait voir la Gloire divine... par Ses enseignements et par la Bénédiction de Sa présence.
À ce point, il me suffit d'un dernier pas pour franchir la « ligne d'arrivée » de ce parcours pascal qui m'a été suggéré par ce merveilleux passage évangélique :
Pour un instant, je m'imagine que vous et moi... chrétiens ramiriques qui me lisez... sommes en train de nous raconter notre expérience personnelle du Darshan de Swami et... tout à coup... je me rends compte que pour le faire, aujourd'hui, je ne pourrais trouver de meilleures paroles que celles utilisées par l’évangéliste Luc « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous lorsqu'il nous parlait en chemin et nous expliquait les Écritures ? » (Lc 24,32).
Étape suivante : À partir des racines de la Pâque… jusqu’au 9 avril
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