Cette même définition s’adapte pour définir la réalité de notre conscience qui, « de l’intérieur », est la voix de notre individualité spirituelle éternelle… qui donne expression à sa dignité divine.
L'une des manières par lesquelles notre essence se fait sentir « à l'intérieur » de chacun de nous... en nous rappelant à la rectitude chaque fois que nous « déraillons »... est le remords, c'est-à-dire, littéralement, cette « morsure » que nous ressentons « dedans » quand nous nous rendons compte de n'avoir pas agi comme nous aurions pu, et dû.À ce stade, c’est à nous seuls qu'il revient de respecter jusqu’au fond notre dignité divine… en ne cherchant pas seulement à « anesthésier » la douleur de la lacération intérieure… mais plutôt en reconnaissant ce qui « nous remord » comme la « voix » qui nous incite au rachat et à la maturation.
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« Quand une personne agit mal, elle éprouve un sentiment de scrupule et de remords :
C’est la voix de Dieu qui se manifeste dans la conscience de chacun et rappelle à la Vérité.
En cet instant il arrive pour tous un événement extraordinaire :
La possibilité de se connaître jusqu’au fond ».
[Swami Roberto, tiré du livre (en italien) “Un raggio di luce sulla via verso la meta”, 2001, p.118]
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[a] “Internum aeternum”, Confessiones 9,4.10)
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Par rapport au sujet de la conscience, sur ce Journal vous pouvez aussi parcourir cette piste d'approfondissement :
« Camouflé »... dans notre intériorité
Sans une conscience comblée...