« Aides-tu tes êtres chers en difficulté ?
Encourages-tu quelqu'un qui est triste ?
Mets-tu la paix entre ceux qui se disputent ?
Renonces-tu à quelque chose pour toi, au bénéfice de quelqu'un d'autre ?...
Eh bien, s'il en est ainsi, tu es la vraie religion de Dieu.»
(Swami Roberto)
De la célèbre page de l’Évangile où Jésus réprimande durement les pharisiens avec des expressions comme « guides aveugles » et « sépulcres blanchis » (cf. Mt 23,13-27)… provient une admonestation valable, hier comme aujourd’hui, pour quiconque se propose de protéger sa vie spirituelle des embûches de l’hypocrisie.
L’une de ses manifestations est reconnaissable, par exemple, chez ces croyants qui se contentent du minimum imposé par les règles et les préceptes religieux, se sentant, grâce à cela, exemptés de ce « plus » auquel les rappelle, au contraire, l'Amour divin... qui va bien au-delà des schémas religieux humains.
Pour cette raison, Jésus enseignait, entre autre, que « le sabbat a été fait pour l'homme, et non l'homme pour le sabbat » (Mc 2,27), pour souligner que les accomplissements d'une pratique religieuse ne doivent pas passer avant les nécessités de l'être humain.
Le message christique nous dit en effet que la voie du « salut » doit être parcourue en pratiquant ce « don de soi » que les règles religieuses ne peuvent certainement pas codifier, et encore moins se substituer à lui, quand notre prochain a besoin de nous... en nous sollicitant, de fait, pour pratiquer ce que Swami définit comme « la vraie religion de Dieu ».