Ce dommage... que l’auteur biblique invite à ne pas s’auto-infliger... peut être compris par rapport au fait qu'une rumeur est une version des faits personnalisée, c'est-à-dire filtrée par la mentalité et les intentions (peut-être pas honnêtes du tout) de ceux qui en sont à l’origine... et aussi de ceux qui l'ont ensuite retransmise, la personnalisant à leur tour, et peut-être l'éloignant encore de plus de la vérité objective des faits.
Se baser sur le « ouï-dire » signifie donc se faire du mal à soi-même, vu qu'il peut même s'agir d'une version très déformée de la réalité.
Après, en plus du dommage causé à soi-même... rapporter une rumeur, et donc l'adhésion au tam tam du ouï-dire... peut aussi causer des préjudices graves au prochain qui va être la cible éventuelle d'une forme de rumeur très néfaste comme l'est la calomnie... qui, par exemple, dans la tradition talmudique est considérée comme un grave péché marqué par la définition de « troisième langue »... parce qu’elle implique dans ses effets délétères celui qui parle, celui à qui on parle et celui dont on parle [a].
Voici donc, un exercice spirituel à pratiquer avec attention et persévérance... qui consiste à éviter d'écouter les rumeurs... et donc à éviter aussi de leur servir de « caisse de résonance », afin de ne jamais être complices du mal qui se propage à travers la fausseté pouvant se cacher dans les « ouï-dire ».
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Pour continuer la réflexion sur ce sujet, vous pouvez aussi voir les posts :
[a] « Hallucinogène » létal
« Si personne ne les écoutait »