Toi aussi, tu es le prochain de quelqu’un

De la Source Divine qui jaillit de la « montagne » sur laquelle Jésus a prononcé son célèbre discours, découle aussi la célèbre exhortation à ne pas juger le prochain (Cf. Mt 7,1-5).
Parmi les obstacles qu'il est nécessaire de surmonter pour la mettre en pratique dans sa propre vie, peut se présenter la difficulté à « condamner le péché, mais pas le pécheur », c'est-à-dire à réprouver le mal en lui-même sans pour autant, en même temps, émettre un jugement définitif de condamnation sur la personne qui l'a accompli... parce que pour y réussir, il faut d'abord être capable d'effectuer le travail intérieur nécessaire pour expulser de soi les éventuelles traces d'étroitesse d'esprit qui entraveraient le cheminement sur la voie miséricordieuse vers laquelle nous appelle l'Amour Divin (cf. Lc 6, 36).

Justement à propos de cette difficulté qu'on peut rencontrer à condamner un « péché », sans pour autant juger impitoyablement la personne qui l'a commis... il peut certainement être utile de se rappeler que c'est cette même difficulté que quelqu'un d'autre pourrait rencontrer pour être miséricordieux envers nous, sans nous condamner pour nos erreurs.

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« Toi, commence à être authentique, vrai…
Cesse de juger, de critiquer, de dire du mal de ton prochain : en agissant ainsi tu souillerais ton mental.
N’oublie pas que toi aussi, tu es le prochain de quelqu’un.»
(Swami Roberto)