La famille splendide de ramia Diego |
Comment as-tu rencontré Swami Roberto ?
(Ramia Diego) C’était il y a longtemps, en 1986, dans un terrible moment de ma vie.
Nous étions alors ma femme Monica et moi bouleversés et angoissées en raison de l’état de santé de notre petite fille de 3 ans, Arianna, à qui on avait diagnostiqué une tumeur aux reins, appelée tumeur de Wilms.
La situation devint subitement très grave et les médecins durent intervenir immédiatement pour pratiquer l’ablation d’un rein. Quelques jours après, les analyses révélèrent des complications qui provoquèrent une autre intervention difficile, suivi par un cycle difficile de chimiothérapie qui causa de pénibles souffrances à notre petite.
A la suite de la seconde opération chirurgicale, une personne de mes amis me parla de Roberto : il me dit qu’il s’agissait d’un jeune de Turin qu’il nommait « Le Jeune homme de Dieu ».
Tu étais déjà sur un chemin spirituel ?
Non. Pour moi Dieu était jusqu’alors un concept abstrait et très, très éloigné. J’entendais souvent son nom mais pour moi, Il était « quelque chose » qui n’avait pas un sens bien défini.
Enfant, j’avais reçu l’enseignement religieux catholique traditionnel mais ensuite au fil des années avait augmenté ma grande indifférence envers toute activité qui avait à voir avec l’église.
En tout cas la maladie d’Arianna eut comme effet de faire chavirer mes doutes, mes convictions et tout point de référence intérieure précédent ; et ceci arriva aussi pour ma femme.
Etant donné que nous nous trouvions dans une situation désespérée et que je prenais en compte la confiance transmise par les paroles de cette personne amie, je décidai de participer seul à un voyage en car de Vicenza à Leini.
Arrivé à destination, je rencontrai Roberto après environ une heure d’attente.
Quand il me vit, il m’embrassa comme s’il me connaissait depuis toujours. Je le regardai et il arriva soudain un phénomène que je ne pouvais expliquer : ses yeux étaient en train de changer de couleur et passaient du bleu intense au vert émeraude.
Malgré cet événement étonnant, je me sentis tout de suite à l’aise et je commençai à lui exposer la grave situation que je vivais.
Que te dit-il?
Roberto me confirma que le cas était très grave et il m’assura de ses prières pour ma fille. Ce qu’il me dit ne laissa pas de place aux illusions ; en raison de cela mes faibles espérances s’éteignirent de fait. Et pourtant… ses paroles étaient si pleines de force et d’amour que je me sentis profondément et incroyablement réconforté.
Quand je lui dis au revoir, il m’embrassa d’une manière intense et je sentis comme une secousse parcourir mon corps entier ; à cet instant, j’éprouvai la nette sensation que quelque chose d’important était arrivé.
Je revins à la maison un peu confus mais aussi, inexplicablement animé d’une force inconnue avec laquelle je réussis à affronter ce que mon cerveau et mon cœur ne voulaient absolument pas accepter.
A partir de cette accolade c’était comme si la sérénité s’était emparée de moi. Cette paix inattendue ne m’abandonna plus, même dans les moments les plus dramatiques et je pus ainsi affronter avec lucidité les énormes difficultés provoquées par la maladie de ma fille que je voyais s’éteindre chaque jour un peu plus devant mes yeux. Neuf mois passèrent, la moitié passée à l’hôpital et puis Arianna nous quitta.
C’est seulement à postériori que je pus réaliser combien avait été miraculeuse pour moi la sérénité qui était née de la rencontre avec Roberto ; la paix avec laquelle j’avais su affronter les situations successives était, du point de vue rationnel, absolument inconciliable avec le drame que nous vivions en famille.
Je n’y avais pas pensé tout de suite, mais quand je pus m’arrêter un instant pour y réfléchir, je me rendis compte que c’était comme si ce n’était plus moi, comme si quelqu’un m’avait pris par la main, m’avait accompagné, guidé. Ce fut quelque chose de très grand, de prodigieux !
Les semaines passaient et toute la famille continua à bénéficier de cette présence spéciale.
La sérénité, la force, la lucidité continuaient à nous accompagner comme durant toute la maladie d’Arianna et nous ne ressentions jamais de moment de désespoir ou de trouble.
Ma femme Monica et moi-même ressentions bien l’immense disparition de notre fille mais il y avait quelque chose d’inexplicable en nous qui venait de l’intérieur et nous donnait, de manière surnaturelle, la force et la volonté pour dépasser tout mauvais moment et pour continuer notre vie.
Aujourd’hui encore, après tant d’années, Monica et moi, nous nous rappelons parfois cette force que nous sentions de manière si distincte, et qui certainement n’était pas la nôtre.
Et puis, que s’est-il passé?
Peu de temps après, des personnes que j’avais connues dans le car pour Leini me dirent que Roberto célébrait une prière près de Vicenza.
Je vécus dans l’impatience l’attente de pouvoir le rencontrer à nouveau personnellement.
Quand arriva ce jour, je fis une autre découverte surprenante : sa prière était variée, riche d’énergie et elle provoqua en moi un ensemble de sensations très particulières.
Je sentis l’exigence profonde de donner une suite à cette expérience et ainsi je participai aux autres rencontres tant en Vénétie qu’à Leini. D’une fois à l’autre, je me nourrissais des enseignements et des prières qui eurent finalement pour moi un effet extraordinaire et jamais éprouvé auparavant : Dieu n’était plus éloigné de ma vie !
Je commençai en effet à faire l’expérience de Dieu en moi et autour de moi, je me sentis immergé dans sa présence et finalement je commençai à « Le respirer » au point que peu de temps après, la vocation d’être un prêtre d’Anima Universale commença à faire son chemin dans mon cœur, annonce du plus grand miracle que j’ai pu recevoir dans ma vie spirituelle : après un chemin de préparation, je suis devenu Ramia le premier novembre 1992, un des deux jours bénis que ma famille a vécus avec une joie vraiment très spéciale.
Leinì, 23.09.07 – Le jour de la consécration de ramia Monica |
Le 23 septembre 2007, quand ma femme aussi a été consacrée Ramia en présence de nos enfants Filippo, Simone et Aurora.
Ce jour m’a offert des émotions très fortes que je n’aurais jamais pensé éprouver de ma vie. Aujourd’hui mon cœur est empli de gratitude pour toutes ces grâces mais surtout pour cette première rencontre avec Swami Roberto, il y a 25 ans, à Leini ; sans elle, je ne saurais vraiment pas quelle direction ma vie et celle de ma famille auraient prise.