« À qui ressemble celui qui deviendra sage en marchant avec les sages?
À quelqu'un qui serait entré dans la boutique du parfumeur. Même si celui-ci ne lui avait rien vendu, ni lui rien acheté, quand il est sorti, son corps et ses vêtements étaient parfumés, et ce parfum-là ne s'est pas évaporé de toute la journée.
Voilà pourquoi on dit : « "Qui marche avec les sages deviendra sage" » (Rabbi Natan, Pirqué Avot, chap.11).
L'intuition doit travailler un peu pour mettre en relation la sagesse qu'on peut « acquérir » en étant en présence d'un sage... avec le parfum dont on peut rester imprégné en étant entré chez un parfumeur.
En effet, habituellement on considère la sagesse comme une acquisition, fruit de la conscience mûrie par l’expérience vécue... et non comme quelque chose qui reste simplement « déposé » sur la personne.
Mais, cette métaphore hardie de rabbi Natan met en lumière un aspect un peu caché de la réalité : même celui qui ne réussit pas à « acquérir » quelque chose d'un sage sur le plan de la conscience, reste en tout cas, s'il est à ses côtés, « imprégné » par sa présence, dont il emporte une espèce de « parfum » dans sa propre vie.
Ce phénomène... souvent observé par rapport à la sagesse humaine... trouve d'ailleurs sa pleine application sur le plan de la Sapience divine, en présence de laquelle il est impossible de rester imperméable... excepté dans le cas où on veut expressément la refuser par un acte de liberté humaine, que Dieu respecte toujours.
En m'inspirant de ce proverbe biblique... me vient maintenant à l'esprit le darshan de Swami Roberto dans lequel, depuis de nombreuses années maintenant, je suis « habitué » à voir la Sapience du Maître toucher les âmes, faire bouger les consciences, allumer des processus de conversion intérieure qui changent la direction de beaucoup de vies...
Mais aujourd'hui, en particulier... stimulé par ce midrash de rabbi Natan... je pense au fait que le darshan de Swami « touche » aussi beaucoup de personnes qui n'« acquièrent » pas nécessairement la Sapience divine, c'est-à-dire qui ne l'intègrent pas au niveau de leur plan de conscience.
Par exemple, certains peuvent parfois participer au darshan par pure curiosité... pourtant... par le seul fait d'avoir été présents durant la rencontre avec la Sapience divine, eux aussi rentrent chez eux « parfumés » par la bénédiction d'une « fragrance » qui tonifie leurs existences.
Sans parler d'un cas qui va aussi au-delà de la maxime biblique citée précédemment, c'est-à-dire celui des malades qui sont dans l'impossibilité de venir au darshan physiquement, et qui ne sont présents qu'à travers une photo apportée par une de leurs connaissances... ou qui sont simplement « photographiés » dans le cœur de ceux qui prient pour eux :
d'une manière humainement inexplicable, ces personnes aussi sont touchées « à distance » par un « effluve divin » impalpable qui influe de façon bénéfique sur leurs vies... et cela arrive parce que, bien qu'invisible, la réalité de l'aura et de l'esprit est absolument concrète.
Hélas... la plupart du temps l’être humain a beaucoup de difficultés à se rendre compte, et puis à se rappeler, que n'existe pas seulement ce qui est visible... et alors, souvent, Dieu doit vraiment faire « des travaux extraordinaires » pour aider ses fidèles à s'en souvenir.
Ceux qui participent au darshan de Swami Roberto le savent très bien... étant constamment touchés, souvent même de façon tangible, par le « parfum » de l'Esprit Saint.
Étape suivante : En faveur du vent
Index de la page « Mes photos sur ma foi »