Depuis les temps anciens, un peu partout sur la planète beaucoup de peuples considèrent l'arc-en-ciel comme un phénomène naturel qui symbolise le dialogue entre Dieu et l'humanité, une sorte de pont arqué entre la terre et le Ciel.
Peu connu, par contre, est le fait que l'arc-en-ciel est aussi un symbole de la Madone qui, dans certains anciens hymnes religieux, est en effet acclamée comme « arcus pulcher aetheri », c'est-à-dire « bel arc du ciel » (*).
J'aime aujourd'hui rappeler cette expression qui se réfère à l'Immaculée, Notre Avocate, comme à un « pont » qui peut être parcouru par ceux qui, avec dévotion, Lui font confiance, en Lui demandant de « frapper » au cœur de Dieu.
Et puisque l'arc-en-ciel a en lui une échelle de couleurs qui se prête bien à représenter l'universalité, il m'est facile aujourd'hui de « voir » dans ce symbole une représentation du « Ciel » d'Anima Universale, duquel je vous ai déjà parlé dans ce Journal d'un moine, dans le post « Un télescope sur Anima Universale ».
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(*) Dizionario delle immagini e dei simboli biblici, Manfred Lurker, Ed.Paoline, Milano 1990, p.22