Cet événement mémorable s’est accompli à « Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux »:
Pendant que Jésus était à table, une femme vint, « Elle tenait un vase d’albâtre qui contenait un parfum de nard pur, de grand prix. Elle brisa le vase et versa le parfum sur la tête de Jésus » (Mc 14,3).N’ayant pas compris ce qui s’était passé, les disciples avaient réagi avec indignation (cf Mt 26.8)... et Jésus était alors intervenu en leur expliquant : « elle a anticipé le moment d’oindre mon corps pour ma sépulture » (cf. Mc 14,8), et donc en vue de Sa Pâque de Résurrection.
Le caractère extraordinaire de cet épisode peut être pleinement compris si on tient compte du fait que c’est une femme qui accomplit cette action... qui prend symboliquement la valeur d’une onction rituelle laquelle, selon la mentalité religieuse de l’époque, ne pouvait être accomplie que par des hommes.
Nous nous trouvons ainsi devant un épisode qui inflige un démenti à ceux qui encore aujourd'hui... en continuant à « penser à l'ancienne »... malheureusement pensent que la femme doit rester, sur le plan religieux, dans une position subordonnée aux hommes... en exhumant donc une mentalité religieuse qui a évidemment été mise à l'écart par la nouveauté du message de Jésus.
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P.S: - Par rapport au fait que cette nouveauté du message évangélique, qui dans le Christianisme-ramirique s'exprime pleinement, est par contre « oubliée » par une partie du christianisme qui malheureusement reste encore liée à l'ancienne mentalité religieuse... vous pouvez suivre ces pistes d'approfondissement :
« La femme dans le christianisme »
« Un coureur échappé »
« La femme est femme... ou homme manqué ? Cauchemars et divagations de l'Aquinate »
« Monstres sacrés »
« Tradition "pécheresse" »
« Souffle, Rûah... »
« Femme »
« Monstres sacrés » à débusquer