À la suite de l'une des définitions les plus célèbres que Jésus a données de Lui-même... « Je suis le bon berger » (Jn 10,11)... il est normalement aussi utilisé, dans la tradition chrétienne, le terme de « troupeau » pour définir l'ensemble des fidèles à la suite... justement... de leur berger.
Mais un risque qui plane sur les fidèles de toute Église, c'est d'être plus enclins à former une masse qu’un troupeau... et quelle différence énorme il existe entre les « moutons » de la masse… et les « brebis » du troupeau !
Les premiers constituent le « magma » indistinct que les prêtres-démagogues manœuvrent selon des logiques « quantitatives »…
Les seconds forment, au contraire, le groupe des fidèles qui cherchent le berger qui sait les guider en les appelant « par leur nom » (Jn 10,3),... et donc ils suivent Celui qui prend soin de leur individualité unique, et qui sert ainsi de « porte » (Jn 10,9) ouverte vers leur salut.
Mais c’est là une différence… entre la masse et le troupeau… qui peut aussi apparaître comme une broutille insignifiante, à ceux qui aiment la route rassurante du « tout le monde fait ainsi ».
Ces fidèles « de masse » ne pourront que trouver difficile de comprendre... vraiment... cette phrase de Swami, qui met en garde contre le risque de la « foi des moutons » :
« Les enseignements spirituels ne doivent pas être acceptés aveuglement au nom de la foi, mais examinés à la lumière de la raison.
Foi et raison ensemble ! Ce sont là les ailes de votre élévation spirituelle.
S’interroger, réfléchir, se confronter, approfondir, en somme utiliser le don de l’intellect, ne sont pas optionnels. »
(Swami Roberto)