Tiré du blog (en italien) "Swami Roberto ha cambiato la mia vita", de ramia Giancarlo
Aujourd'hui, c'est le 35ème anniversaire de l'extraordinaire apparition publique de la Madone, advenue à Lourdes le 31 octobre 1982 à l'occasion d'un pèlerinage guidé par Swami Roberto.
Je vous la raconte à travers le témoignage de deux personnes qui étaient présentes et je suis certain de vous faire un beau don en publiant l'enregistrement sonore fait ce soir-là, avec un cassettophone, par une femme qui était en train d'enregistrer le Rosaire récité par Swami... quand soudain...
Peu de personnes jusqu'à aujourd'hui ont eu la chance d'écouter ce document extraordinaire.
Madame Piera Gastaldi, de Turin, écrit :
« Le programme de notre première journée dans le lieu marial – c'est-à-dire le 31/10/1982 – prévoyait qu'après notre enregistrement à l’hôtel et le dîner, il y ait – vers 21h - la récitation du Rosaire et la procession mariale aux flambeaux sur l'Esplanade.
Et donc nous sommes ensuite allés sur place et, avant de commencer la procession, nous nous sommes disposés, de manière très ordonnée, en rang par trois, en tenant les bougies allumées dans nos mains, et nous avons commencé à réciter la prière très chère au cœur de la Très Sainte Marie : le Rosaire.
Roberto se trouvait au premier rang et guidait la prière et la procession.
Je dois dire que toute la fatigue accumulée en moi pendant les longues heures de voyage, comme par enchantement avait disparu.
Je me sentais très bien et j'aurais voulu que cette prière merveilleuse, récitée avec tellement de ferveur, ne finisse jamais.
Arrivés à la fin du Rosaire – il était 22h - Roberto a entonné le chant du « Salve Regina » : je me souviens que dès que nous avons prononcé : « Salve Regina » nous avons été brusquement interrompus par un homme, au vêtement sombre (peut-être noir) qui s'est dirigé en courant vers Roberto et les personnes qui étaient à côté de Lui, en hurlant : « Silenzio per favore ! » (Silence s'il vous plaît!) et puis d'autres paroles que je n'ai pas bien comprises.
Nous nous sommes tous tus immédiatement, très surpris que dans un lieu marial tellement important et tellement aimé par la Madone, il ne soit pas possible de célébrer une prière en Son honneur. Peut-être dérangions-nous quelqu'un ?
Nous n'avons même pas eu le temps de nous remettre de la stupeur de cette brutale interruption, que j'ai (et pas seulement moi) entendu un cri de femme : « La Madone ! »
Puis j'ai entendu hurler : « Elle bouge » et puis encore : « Elle marche !»... comme si la Madone était en train de bouger.
Je dois dire qu'en entendant ces exclamations, puisque je me trouvais sous la Statue de la Couronnée qui est au milieu de l'Esplanade, j'ai pensé que la statue s'était animée, qu'Elle bougeait et, même, qu'Elle marchait, et donc je L'ai regardée étonnée : mais je n'ai vu rien d'étrange et Elle était là, stable et immobile, comme toujours.
Alors j'ai pris le bras de la femme qui était à ma droite pendant la procession et, tout en le secouant, littéralement, je lui ai demandé : « Qu'est-ce qu'il y a? Y a-t-il la Madone ? Où est-Elle ?».
Elle ne m'a pas répondu et n'a même pas senti que je l'avais secouée, tant elle était absorbée. Cependant j'ai remarqué qu'elle était en train de regarder vers l'Accueil Notre-Dame et, me retournant à mon tour pour regarder dans cette direction, j'ai vu ce que je n'aurais jamais pensé pouvoir voir dans ma vie : la Madone !!!
Elle se présentait à mes yeux sous l'aspect de l'Immaculée (Qui est dans la Grotte de Massabielle) cependant Elle n'avait pas les mains jointes, mais « les bras ouverts », justement comme Roberto me l'avait dit pendant l'entretien personnel que j'avais eu avec Lui avant le départ pour Lourdes : « Notre Maman du Ciel est là qui nous attend à bras ouverts ! ».
Je l'ai vue très lumineuse, d'une lumière fulgurante, très blanche. Je me rappelle que la jupe de Sa robe était toute plissée, et les plis bougeaient comme s'ils étaient mus par une légère brise.
La Madone se trouvait entre deux arbres qui étaient devant l'Accueil Notre-Dame, elle se tenait au-dessus du sol et appuyait Ses pieds sur les branches de ces arbres, à l'endroit où les branches se touchaient.
Quand j'ai vu la Madone je me suis jetée à genoux et j'ai levé les bras vers le ciel, tout comme l'ont fait tous les autres pèlerins qui étaient présents lors de l'apparition. J'ai prié et j'ai pensé que, peut-être, la fin du monde était en train d'arriver.
Je sentais autour de moi une atmosphère irréelle, surnaturelle; on entendait des pleurs et comme des bourdonnements étouffés, qui augmentaient alors qu'Elle – c'est-à-dire la Madone – s’avançait vers nous, se détachant ainsi des branches des arbres sur lesquelles Ses pieds étaient posés.
Je ne peux pas dire combien de temps a duré l'apparition parce qu'évidemment, dans ces moments d’expérience surnaturelle, on perd la notion du temps.
Quand nous sommes rentrés à l’hôtel, où nous allions passer la nuit, ma tante, les autres personnes du pèlerinage et moi, nous avons parlé jusque tard dans la nuit parce que l’expérience avec le divin avait été trop forte, trop belle et nous n'avions aucune envie de dormir. Comme Roberto nous l'avait justement dit quelques jours avant le pèlerinage : « Peu (c'est-à-dire peu de personnes), à Lourdes, pourront dormir la nuit des Saints ! ». Cette prophétie aussi de la part du très jeune Roberto s'est montrée fondée et véridique !».
Un autre témoignage de cette éclatante apparition mariale est écrit par Rocco Logozzi :
« Le soir nous sommes allés sur l’Esplanade où sont organisés des rosaires avec la procession mariale aux flambeaux. Dans notre groupe, nous avons commencé à prier. Tandis que nous faisions le tour, des gens se joignaient à nous, à tel point que, quand nous sommes arrivés en haut de la place, on voyait la queue jusqu'au fond.
Nous sommes arrivés près de la statue de la Madone Couronnée, près de l’hôpital.
Nous étions en train de réciter le « Salve o Regina », nous avions presque terminé quand, à un certain moment, est arrivé un curé, qui a commencé à dire : « non, ce n’est pas possible… non, non » … non, vous ne pouvez pas… et il insistait, car il ne voulait pas nous laisser finir le Rosaire.
À un moment donné, on a entendu des voix : « la Madone, la Madone… » et toutes les personnes ont commencé à pleurer, et à crier : « la Madone, la Madone ».
J'étais distrait parce que j'étais près de Roberto; je ne voulais pas que ce curé pose les mains sur Lui, parce qu'il Le tenait, il Le poussait.
Je me retourne, je lève les yeux et, si je me rappelle bien, au-dessus de cet hôpital... disons-le ainsi, je commence à voir... je ne sais pas comment le définir… un « nuage ».
Là il faisait sombre, c'était un endroit non éclairé, parce que les cierges et les bougies étaient de l'autre côté… et là, justement dans ce coin-là, il faisait sombre…
Je commence à voir cette forme qui, à mesure qu'elle s'approche, prend l'aspect de la Madone, avec la couronne sur la tête et Ses mains étendues vers nous.
Je me suis mis à genoux, avec mes amis; tous hurlaient et pleuraient, on entendait les cris des enfants.
Ce curé, juste devant Roberto, a fait quelque chose d'incroyable : pour ne pas voir ce que tous étaient en train de voir, il a baissé la tête et a mis son bras devant ses yeux, et c'est là la pire chose que j'aie vue dans ma vie.
Une personne peut croire ou ne pas croire, elle peut faire tout ce qu'elle veut… mais un homme, n'importe quel homme, quel que soit l'habit qu'il porte, alors qu'il y a des centaines de personnes qui hurlent et voient la Madone, ne peut pas se couvrir les yeux et baisser la tête.
Je me trouvais près du notaire Carlo Vicario; et nous étions tous deux simplement abasourdis.
Tout à coup, je n'ai plus vu Roberto, j'ai compris qu'ils étaient en train de L'emmener loin de là.
Je suis resté là, étourdi et je cherchais à comprendre ce qui était en train de se passer.
Je pleurais, il y avait des larmes qui coulaient sur mes joues et tout de suite s'est produit un autre fait extraordinaire.
Ce soir-là il n'y avait pas de vent, pourtant les larmes se déplaçaient sur la joue, comme s'il y avait quelqu'un, des mains invisibles, qui me nettoyaient les yeux et il est arrivé la même chose à Carlo Vicario, près de moi.
Alors je me suis rendu à la Grotte pour demander, en moi-même, à la Mère... pour demander si c'était vrai, ce qui m'était arrivé, parce que Roberto, oui, je Le connaissais... et oui, j'avais vu des choses inexplicables... mais de là à voir la Mère Divine… c'était une tout autre histoire !
Comme par enchantement, à la Grotte j'ai cessé de pleurer, ressentant une grande paix intérieure.
Je me demandais : « Mère, est-ce vrai ce que j'ai vu ? Suis-je en train de rêver, ou est-ce bien la vérité ? »
Et j'ai entendu en moi, en réponse une voix qui me disait :
« Oui, sois tranquille, je te veux du bien »… avec l'infinie douceur d'une maman invisible qui, en ce moment-là, était en train de me câliner. J'entendais une voix en moi qui me rassurait.
Je me suis prosterné à terre, j'ai remercié la Mère et je me suis aperçu de la présence du notaire Vicario. Il avait vu la même chose et, sans que nous nous connaissions, il m'a demandé : « Toi aussi tu es venu ici pour la même raison que moi ?»…
« J'y suis venu pour demander si tout cela était vrai »…
« Oui, moi aussi ».
Des mains invisibles, sur l'Esplanade, avaient essuyé les larmes sur nos joues à tous les deux, et tous les deux nous étions allés tout de suite à la Grotte, en obtenant la même réponse ; à ce moment-là, je n'ai plus eu de doutes.
Cette image de la Mère est restée gravée dans mon esprit, et elle l'est encore. L’image est restée au moins une demi-minute... mais il y a eu tellement…
la couronne, les mains, le voile…
Le lendemain j'ai vu Roberto, en extase, « en élévation » à 20 cm au-dessus du sol et le prof. Zeglio qui passait la main sous le manteau, ou même, il y allait avec le briquet et passait la flamme sous ses mains, sans que Roberto manifeste la moindre réaction.
Pendant ces extases Roberto dégageait une force incroyable… tu pouvais lui faire ce que tu voulais, mais il ne bougeait pas…».