Par nos actions sont engendrés aussi des « fruits » karmiques [a] qui mûrissent avec le temps et se manifestent par la suite à travers des expériences qui ont différentes « saveurs » existentielles... en fonction de la « qualité » éthique de ce que nous avons semé par notre comportement.
Ce matin, je me suis retrouvé à penser à l'un de ces « fruits », alors que je comparais deux versets qui proviennent respectivement de l'ancienne tradition religieuse d'Orient et d'Occident :
En effet, il incombe à tout être humain la responsabilité de « faire le bien », en honorant la « bonté » inhérente à son essence spirituelle divine et en « devenant » donc vertueux... au lieu de « faire le mal et devenir mauvais », c'est-à-dire au lieu de trahir l'amour inhérent à sa propre essence spirituelle.
Ce principe... c'est-à-dire le fait que par son propre comportement on détermine ce que l'on « devient »... est par exemple rappelé aussi par l'ancien verset biblique qui parle de ceux qui se sont éloignés du Seigneur pour « marcher derrière la Vanité et devenir eux-mêmes vanité » (Jr 2,5).
Comme pour dire ceci :
Ceux qui « aiment » les idoles du monde... en passant leur vie à « marcher derrière la Vanité » et donc en orientant malheureusement leur « faire » vers ce qui est vain... de fait renient leur réalité spirituelle en « devenant eux-mêmes vanité ».
Au contraire, ceux qui aiment Dieu, en orientant leur « faire » pour l'accomplissement de Sa Parole et donc en pratiquant le bien... « deviennent » bonté en action, donnant ainsi pleine expression à la dignité divine de leur être spirituel.
---
[a] Sur mon blog « Mon voyage dans le Surnaturel sur les empreintes de Swami Roberto », vous pouvez suivre la piste d’approfondissement qui part du terme Karma (Dans le Dictionnaire thématique).
---
Note :
[b] Les « Upanishads » (terme qui signifie « assis près » et fait allusion au disciple assis aux pieds du Maître) constituent la dernière partie des Vedas.