Un apologue provenant de la tradition religieuse des Soufis raconte qu'un jour... un homme parcourt le trajet qui lui permet d'arriver à la tente où se trouve son maître soufi et, une fois en sa présence, il lui dit :
« Elle est tellement grande, ma confiance en Dieu, que j'ai laissé mon chameau au-dehors sans l'attacher, car je suis convaincu que Dieu, le Tout-Puissant, défend les intérêts de ceux qui L'aiment et Le craignent.
“Va tout de suite attacher le chameau, sot !” s'écria le maître. “Dieu n'a pas de temps à perdre en faisant pour toi ce que tu es parfaitement en mesure de faire tout seul”».
Cet apologue met en évidence la “morale”... que croire en Dieu ne signifie pas du tout pouvoir se sentir exemptés du fait de prêter attention aux tâches normales de la vie... et ni même de pouvoir éviter de s'engager à faire tout ce qui est humainement possible, dans les différents domaines de sa propre existence, avec bon sens, patience, bonne volonté... etc.
Il serait en effet insensé de penser qu'avoir la foi... signifie croire que Dieu puisse remédier à nos propres négligences et omissions.
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Par rapport à ce sujet, vous pouvez poursuivre la réflexion avec ces posts :
- « Bonne Volonté »
- Bon gré mal gré
- « Grâce... et liberté »