Dans une interprétation généralement répandue sur la planète chrétienne, cette correction prend surtout forme à travers les événements difficiles et douloureux qu'un être humain se trouve à devoir affronter au cours du chemin de son existence terrestre, en application des plans que la Volonté divine supérieure établit par ailleurs d'une manière qui est humainement insondable.
Par rapport à cela... une équivoque dangereuse que l'on doit absolument éviter, est celle dans laquelle tombent ceux (et ils sont nombreux, dans les différentes doctrines religieuses) qui interprètent mal ce principe, croyant que Dieu peut aussi « oublier » qu'Il est Miséricordieux, et qu'Il peut donc aussi infliger des « punitions » comme fins en soi.. ou alors exagérées, voire imméritées.
De ce point de vue, les conceptions chrétiennes-ramiriques particulières de karma et de réincarnation sont un peu comme les « piliers » théologiques du « pont » qui relie la parfaite Justice et l’infinie Miséricorde de notre Père... faisant ainsi s'évanouir le « masque punitif » erronément attribué à Dieu par différentes croyances religieuses.
Dans la perspective particulière du Christianisme-ramirique, la loi karmique de cause-effet n'est pas, en fait, un instrument punitif... mais plutôt le moyen à travers lequel notre Père manifeste sa Justice unie à sa Miséricorde, en permettant à chaque être humain d'expérimenter sur lui les effets de ses actions, dans le bien et dans le mal... et lui donnant ainsi l'opportunité d’accomplir un parcours qui lui permette d'acquérir progressivement cette conscience spirituelle qui jaillit justement de la possibilité d'expérimenter, et de prendre conscience, des effets des choix effectués précédemment.
Par conséquent... c’est le libre arbitre humain (et non Dieu) le « responsable » du type de difficultés rencontrées dans le déroulement de ce parcours.
Et puisque la Miséricorde de notre Père est inépuisable… l'éventuelle possibilité de se réincarner est une opportunité de « correction » étendue dans le temps... qu'Il accorde aux êtres humains auxquels une seule existence n'a pas été suffisante pour atteindre le salut.
Dans cette perspective, la réincarnation est la plus haute expression de la Miséricorde de Dieu, parce que Dieu n'est pas un « punisseur » qui condamne [b]... mais, au contraire, Il est le Père compatissant qui accorde toujours aux personnes qui en ont besoin une ultérieure possibilité d'affronter les expériences nécessaires pour dépasser leurs erreurs et leurs limites, et pour grandir intérieurement... en leur permettant d'épuiser le karma engendré dans le passé, et donc d'atteindre le Salut du retour définitif à l’éternelle « Maison du Père ».
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Par rapport au concept chrétien-ramirique de réincarnation, sur mon Journal vous pouvez parcourir une piste d’approfondissement qui part de la vidéo “Christianisme et réincarnation » et qui ensuite continue avec ces posts :
- Gv 9,2 (vedi l'approfondimento “una bella domanda”)
- Nota esegetica su Gv 3,3-4
- Gv 5,21
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Sur mon blog (en italien) “Sui sentieri dl vangelo di Giovanni” vous pouvez approfondir aussi :
[a] - Gv 5,14
[b] - Gv 12,47