dimanche 13 mars 2022

L'appel de la Colombe

L’univers des symboles bibliques est peuplé par un grand nombre d'animaux, parmi lesquels il y a aussi la colombe avec le rameau d’olivier, symbole de paix (cf. Gen 8,11)... qu'en ces jours nous sommes en train d' « appeler » avec insistance, par nos prières.

Une autre colombe est aussi symboliquement présente, sous forme voilée, dans l’Évangile de Matthieu, et précisément dans le passage où Jésus annonce sa propre Résurrection en mentionnant le signe de Jonas, c'est-à-dire le prophète qui « fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même (que) le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Mt 12,40).

Le nom Jonas en hébreu signifie en effet « colombe », et l’apologue biblique évoqué par Jésus raconte que ce prophète doit lutter contre lui-même, pour accomplir une « résurrection » intérieure qui lui permette de dépasser sa propre mentalité religieuse intégriste, à cause de laquelle il avait initialement cherché à fuir loin du Seigneur, pour éviter d’aller annoncer Sa Parole à Ninive, la capitale assyrienne ennemie d’Israël (cf. Jon 1,1ss)

C'est seulement après avoir été précipité dans l’ « abysse » de l’éloignement de Dieu (représenté par la mer et le monstre marin en tant que symboles de chaos et de mort) et s’être trouvé dans la nécessité de demander l’aide du Seigneur (qui le sauve)… que finalement Jonas se décide à accomplir la mission qui lui a été confiée, en devenant la « colombe » qui apporte la Parole Divine aux habitants de Ninive... lesquels ainsi « renoncent à leur mauvaise conduite » (Jon 3,10).

Outre le fait de mettre en évidence le message universel de salut que la Miséricorde Divine rend accessible à tous, ce récit symbolique, évoqué par Jésus pour annoncer le Signe de Sa Résurrection, nous montre aussi un autre message important :

Le travail intérieur de Jonas nous rappelle en effet qu’il n’est pas possible de collaborer aux Plans miséricordieux de Dieu, Père de tous les peuples, sans d'abord opérer une « résurrection » dans sa propre intériorité, qui amène à dépasser l’intégrisme religieux, sous quelque forme qu’il se présente, pour aller aussi vers ceux qui sont différents de soi...  

Ce passage intérieur… bien connu des « âmes universelles » qui savent écouter les enseignements de Swami… permet de « syntoniser » notre prière avec la Volonté du Seigneur... « amplifiant » aussi, par conséquence, notre « appel » de la colombe de la paix...  afin qu'elle survienne pour signaler la fin du « déluge » de la guerre. 

---

« Dieu a tous les cieux.
Il n’y a pas de douanes entre un ciel et un autre, alors que sur la terre il existe de grands murs entre les religions, et cette terrible réalité fait naître les guerres…même entre les membres d’une même famille.
Je ne peux pas croire dans un monde où existent encore aujourd’hui les guerres de religion…
Cessons de penser que Dieu est comme un parti politique !
Certains arrivent même à dire : "Mon Dieu, non le tien" !
La raison voit par fragments, l’Amour voit l’Unité :
L’Un dans le multiple.
Que l’homme, avec sa sottise et son ignorance, ne divise pas ce que Dieu a uni :
L’humanité.
(Swami Roberto
)

---

Sur ce blog, vous pouvez voir aussi le post « Marginalisation »  

---

Étape suivante :  Les bras levés vers le ciel     

Index de la page « Mes photos sur ma foi »