Dans l' « univers » de notre intériorité, une « galaxie » qu'il est important de savoir explorer, est celle des tourments de notre conscience... qui souvent peut se trouver aux prises avec des ravisements, des doutes, des remords... qui la font souffrir de diverses façons.
Une perspective significative depuis laquelle nous pouvons observer les amertumes expérimentées dans notre intime espace intérieur, est celle proposée, par exemple, par un théologien chrétien de l'Antiquité, Origène d'Alexandrie qui, dans un passage de ses Homélies sur Jérémie confronte une âme « desséchée » qui ne ressent plus les « coups » du mal, avec une âme qui par contre continue à les ressentir, et il observe : «Sans aucun doute, l’âme qui ne ressent plus ce qui engendre la douleur est plus malade que celle qui la perçoit - car du fait qu'une âme souffre - quand elle subit des choses méchantes, cela est le signe qu'elle vit» (In : Origène Hom. Jer., VI, 2).
Comme pour dire... que les souffrances de la conscience, pour autant qu'on désire évidemment les éviter, sont de toute façon « un signe qu'elle vit »... et qu'elle réagit à tout ce qui la blesse.
C'est justement de cette réaction vitale que jaillit aussi la possibilité de s'amender... pour mettre fin aux affres de la conscience et reconquérir la « santé » intérieure.
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« Quand une personne agit mal, elle éprouve un sentiment de scrupule et de remords :
C’est la voix de Dieu qui se manifeste dans la conscience de chacun et rappelle à la Vérité.
En cet instant il arrive pour tous un événement extraordinaire :
LA POSSIBILITÉ DE SE CONNAÎTRE JUSQU’AU FOND. »
(Swami Roberto).
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Sur ce blog vous pouvez parcourir ces pistes de réflexion dans la galaxie de la conscience :
L'unique voie pour être serein
La vraie foi est comme un amplificateur de la conscience !
« Camouflé »... dans notre intériorité
Sans une conscience comblée...