C'est en été de 1982 que je vis le visage de Swami Roberto pour la première fois.
Sur la table de la cuisine ma mère avait laissé des pages d'un hebdomadaire qui parlaient des événements extraordinaires attribués au jeune Roberto Casarin, et je commençai à les feuilleter.
J'observai pendant quelques instants son visage extatique, au regard légèrement tourné vers le haut, mais je ne m'arrêtai pas à lire les articles... qui pourtant, si on jetait un rapide coup d'œil aux titres, racontaient à l'évidence des faits éclatants.Sur la table de la cuisine ma mère avait laissé des pages d'un hebdomadaire qui parlaient des événements extraordinaires attribués au jeune Roberto Casarin, et je commençai à les feuilleter.
Dans l'insouciance de mes 17 ans, et dans l'euphorie de ces jours de fête pour la victoire de l'Italie aux championnats mondiaux de football, j'avais d'autres choses en tête.
Certainement, je n'avais pas envie d'entendre parler d'un garçon dont ma mère me parlait déjà depuis quelques mois, à partir du moment où elle avait suivi l'enquête journalistique conduite par Piero Capello pour l'hebdomadaire "Gente". Elle m'avait dit que Roberto était un jeune extraordinaire, qui recevait les souffrants et qui, à travers la prière, obtenait des guérisons pour les malades... et aussi des grâces matérielles et spirituelles pour ceux qui parlaient avec lui.
"C'est un grand mystique"... insistait ma mère... "et il n'a que deux ans de plus que toi", mais sincèrement, il me semblait un peu excessif que l'on puisse à ce point faire l'éloge d'un garçon à l'aspect si "étrange".
Pendant les années suivantes, je continuai à entendre beaucoup parler de Roberto, et son nom était associé à des rencontres de prière avec une foule de participants... à des discours spirituels donnés dans quelques-uns des plus importants sanctuaires italiens... à des événements inexplicables pour la science.
Dans cette période, mes proches se rendirent souvent à Turin, avec quelques amis du village, en participant à des voyages organisés exprès pour rencontrer Roberto. Chaque fois ils rentraient pleins d'enthousiasme, en me vantant les charismes de ce jeune dont je commençais à connaître l'histoire, tout en restant un spectateur très "peu intéressé".
À vrai dire, j'avais noté que quelques-unes de mes connaissances qui habitaient dans mon village, et que je savais avoir de graves problèmes de santé, après avoir fréquenté les rencontres de prière guidées par Roberto, étaient visiblement mieux, y compris quelques cas que les médecins avaient diagnostiqués comme désespérés.
De toute façon, dans ces années-là j'avais d'autres choses en tête: les filles, les amis, le sport que je pratiquais au niveau de compétition... les livres que je dévorais... et puis j'avais les engagements pressants dus à mon entrée dans le monde du travail.
Une rencontre avec Roberto n'était pas dans mon agenda, pas même quand il y avait des conditions favorables, étant donné qu'il venait souvent à Vicence et dans d'autres villes du Triveneto (régions du nord-est de l'Italie) pour recevoir le grand nombre de personnes qui demandaient à parler avec lui.
Je savais qu'il se rendait souvent à Loria aussi (dans la province de Trévise) pour voir ses grands-parents.
(Ma rencontre avec Swami - Fin 1ère partie. Continuer...)
Ci-dessous, la traduction des titres et des sous-titres de l'article au milieu du post:
« J'ai pris une photo - raconte Giorgio Bertano, 40 ans, employé - et sur la plaque est resté imprimé le visage de Jésus. »
« Ma mère était en train de mourir - dit Graziella Dotta, professeur - Les médecins ne donnaient plus d'espoir mais Roberto me dit: "Va chez elle et mets sur son cœur ce bout de tissu." Quelques heures plus tard, à la stupeur des médecins et des personnes présentes, elle était complètement guérie.»
Lire la 2ème partie