Je participai pour la première fois à une prière célébrée par les Ramia à Arso, dans la province de Vicence, juste le jour où mon père reçut le baptême à Anima Universale.
Ma décision de l’accompagner fut pour lui une grande et très agréable surprise, même si depuis quelques mois déjà ma mère et lui s’étaient aperçus de mon rapprochement progressif de la réalité de Roberto.
Pour moi, ce jour fut extraordinairement spécial... non seulement parce que le baptême de mon papa coïncida avec mon retour à la nouvelle participation à une cérémonie religieuse, mais aussi parce que cela advint à l’occasion d’une célébration qui me fit me sentir à l'aise dès le premier moment : soudain s’écroula le mur de réticence provoqué par le souvenir de toutes les Messes auxquelles j’avais participé dans ma jeunesse seulement pour faire acte de présence.
Ce jour marqua ma réconciliation avec la pratique religieuse.
Dès lors, en effet, je sentis à nouveau la nécessité de participer à ces prières « différentes », pendant lesquelles les réflexions et les méditations des Ramia qui célébraient, m’enrichissaient de leurs contenus.
Parallèlement, cela déclencha en moi un processus intérieur impétueux, qui me permit de réexaminer chaque aspect de l’existence d’un point de vue différent.
Je ne mis pas longtemps à faire une découverte qui bouleversa complètement ma vie : je ressentis naître en moi la vocation de servir le Seigneur dans mon prochain, et je vis clairement que je pouvais réaliser cette aspiration en embrassant le sacerdoce d’Anima Universale.
Avec cette « révolution » dans mon cœur j’allai à Leinì pour rencontrer personnellement Roberto encore une fois.
Bien des années s’étaient écoulées après ce jour à Monteviale, où je l’avais vu sans vouloir réellement le connaître, et enfin le moment était venu, où je sentais le désir de m’approcher de lui, pour le rencontrer vraiment.
Ma décision de l’accompagner fut pour lui une grande et très agréable surprise, même si depuis quelques mois déjà ma mère et lui s’étaient aperçus de mon rapprochement progressif de la réalité de Roberto.
Pour moi, ce jour fut extraordinairement spécial... non seulement parce que le baptême de mon papa coïncida avec mon retour à la nouvelle participation à une cérémonie religieuse, mais aussi parce que cela advint à l’occasion d’une célébration qui me fit me sentir à l'aise dès le premier moment : soudain s’écroula le mur de réticence provoqué par le souvenir de toutes les Messes auxquelles j’avais participé dans ma jeunesse seulement pour faire acte de présence.
Ce jour marqua ma réconciliation avec la pratique religieuse.
Dès lors, en effet, je sentis à nouveau la nécessité de participer à ces prières « différentes », pendant lesquelles les réflexions et les méditations des Ramia qui célébraient, m’enrichissaient de leurs contenus.
Parallèlement, cela déclencha en moi un processus intérieur impétueux, qui me permit de réexaminer chaque aspect de l’existence d’un point de vue différent.
Je ne mis pas longtemps à faire une découverte qui bouleversa complètement ma vie : je ressentis naître en moi la vocation de servir le Seigneur dans mon prochain, et je vis clairement que je pouvais réaliser cette aspiration en embrassant le sacerdoce d’Anima Universale.
Avec cette « révolution » dans mon cœur j’allai à Leinì pour rencontrer personnellement Roberto encore une fois.
Bien des années s’étaient écoulées après ce jour à Monteviale, où je l’avais vu sans vouloir réellement le connaître, et enfin le moment était venu, où je sentais le désir de m’approcher de lui, pour le rencontrer vraiment.
J’assistai pour la première fois au darshan de Swami l'été de 1996.
Arrivé très en avance à Leinì, j’étais tout de suite entré dans l’église (en ce temps-là il n’y avait pas encore le Palatenda) pour pouvoir prendre place au premier rang.
Le très long temps d'attente qui s’annonçait avant le début de la prière s’envola littéralement, consumé par l’enchevêtrement de mes réflexions déjà projetées vers les moments que je me préparais à vivre.
À un certain moment Roberto entra et, pendant quelques instants, il observa les présents en s’arrêtant de temps en temps pour regarder quelqu’un plus intensément… jusqu’au moment où son regard se tourna vers moi.
Je vis ses yeux transparents et intenses me caresser… et je me retrouvai immergé dans la paix profonde de toute pensée, en éprouvant la sensation qu’à ce visage radieux je ne pouvais cacher aucun secret.
Swami me sourit avec douceur, et quelques instants plus tard, il interrompit ce silence spécial pour commencer la prière.
Il parla quelques minutes aux très nombreuses personnes qui l’écoutaient, mais quel fut mon étonnement, quand je réalisai que ses paroles mettaient à nu, dans les moindres détails, ma façon d’être.
Il était en train de parler à tous, mais en réalité c’était comme s’il parlait seulement pour moi. Évidemment les gens ne pouvaient pas savoir que Swami touchait des traits si précis de mon âme… qu’il parlait de mon intériorité, même si je n’avais jamais confié à personne ces intimes aspects spirituels.
À la fin de la prière, je sortis de l’église en sachant que rien ne pourrait plus être comme avant pour moi.
Arrivé très en avance à Leinì, j’étais tout de suite entré dans l’église (en ce temps-là il n’y avait pas encore le Palatenda) pour pouvoir prendre place au premier rang.
Le très long temps d'attente qui s’annonçait avant le début de la prière s’envola littéralement, consumé par l’enchevêtrement de mes réflexions déjà projetées vers les moments que je me préparais à vivre.
À un certain moment Roberto entra et, pendant quelques instants, il observa les présents en s’arrêtant de temps en temps pour regarder quelqu’un plus intensément… jusqu’au moment où son regard se tourna vers moi.
Je vis ses yeux transparents et intenses me caresser… et je me retrouvai immergé dans la paix profonde de toute pensée, en éprouvant la sensation qu’à ce visage radieux je ne pouvais cacher aucun secret.
Swami me sourit avec douceur, et quelques instants plus tard, il interrompit ce silence spécial pour commencer la prière.
Il parla quelques minutes aux très nombreuses personnes qui l’écoutaient, mais quel fut mon étonnement, quand je réalisai que ses paroles mettaient à nu, dans les moindres détails, ma façon d’être.
Il était en train de parler à tous, mais en réalité c’était comme s’il parlait seulement pour moi. Évidemment les gens ne pouvaient pas savoir que Swami touchait des traits si précis de mon âme… qu’il parlait de mon intériorité, même si je n’avais jamais confié à personne ces intimes aspects spirituels.
À la fin de la prière, je sortis de l’église en sachant que rien ne pourrait plus être comme avant pour moi.
(Ma rencontre avec Swami - fin de la 4ème partie. À continuer…)
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