Dans cette période-là, l'un de mes « héros » préférés était François d’Assise, le Saint qui parlait avec le loup et qui prêchait aux petits oiseaux :
Nous, les enfants, nous sentions François très proche de nous, parce que son histoire nous apprenait à aimer les chevrettes, les chiens… et aussi les loirs et les écureuils que nous rencontrions sur les sentiers des bois.
Parmi tous ces animaux, j’avais une prédilection pour les chats, qui occupaient une place privilégiée dans mon cœur d’enfant, qu’ils continuent à occuper aujourd’hui encore où je me retrouve à partager mon quotidien avec une tendre petite famille féline. Quand je rencontre ces petits amis, il m'arrive souvent de tomber sur un échantillonnage d'expressions qui touchent « dedans » : le regard de quelqu’un qui a quelque chose à se faire pardonner… les yeux implorants pour une ration supplémentaire de câlins… le contentement de celui qui va « se manger sa pâtée » avec les mouvements rusés d’un jeune espiègle.
Mais « leur meilleur » tous le donnent quand ils sont près de Swami Roberto, au point que parfois, dans ces moments-là, il est difficile de comprendre s’ils sont des chats ou… des « enfants ».
Je vois souvent Swami établir avec eux une communication pour le moins stupéfiante qui, évidemment, fait partie du « langage » différent, inaccessible pour moi, par lequel Il se met en relation avec le règne animal.
Pour donner seulement un exemple parmi beaucoup d'autres, j’ai encore devant les yeux le fait extraordinaire qui arriva le 16 juin 2001, qui coïncidait avec notre départ, de nous Ramia, pour une mission humanitaire en Inde, où nous avons remis 45 quintaux de produits de première nécessité collectés par les familles d’Anima Universale en faveur des sinistrés des tremblements de terre :
Un martin-pêcheur… (un oiseau très rare en Italie, mais qui « par hasard » est très répandu dans la région du Gujarat, où mes confrères Ramia se rendaient) … apparut tout à coup du ciel pour se poser sur les mains de Swami Roberto. Il y resta blotti comme si c'était un nid, tout le temps nécessaire pour que ramia Osvaldo puisse chercher son appareil photo et prendre cette photo mémorable.
Quelque temps après ce fait... et d'autres, analogues, je peux vraiment dire que ma rencontre avec Swami a aussi produit l'effet de bouleverser les canons sur lesquels se fondait mon rapport avec nos frères animaux, au point que maintenant je réussis à les regarder avec des yeux complètement différents.
Et aujourd'hui, en un jour qui leur est dédié (vu que Saint François est le protecteur des animaux), je remercie Swami de m’avoir montré de façon tangible ce que signifie aimer les animaux et dialoguer avec eux de manière divine, comme le Pauvre d’Assise l'avait déjà enseigné.
Certes, je me retrouve souvent à vivre le regret de ne pas réussir à reconnaître une grande partie du langage « subtil » par lequel Swami se met en relation avec les êtres qui vivent sous les différentes formes de vie de la nature… comme par exemple les plantes… mais ensuite mon âme se réjouit quand j’arrive au moins à saisir quelques-unes des relations les plus évidentes par lesquelles les arbres parfois lui répondent, avec leurs fleurs et leurs parfums.
Et aujourd'hui, en un jour qui leur est dédié (vu que Saint François est le protecteur des animaux), je remercie Swami de m’avoir montré de façon tangible ce que signifie aimer les animaux et dialoguer avec eux de manière divine, comme le Pauvre d’Assise l'avait déjà enseigné.
Certes, je me retrouve souvent à vivre le regret de ne pas réussir à reconnaître une grande partie du langage « subtil » par lequel Swami se met en relation avec les êtres qui vivent sous les différentes formes de vie de la nature… comme par exemple les plantes… mais ensuite mon âme se réjouit quand j’arrive au moins à saisir quelques-unes des relations les plus évidentes par lesquelles les arbres parfois lui répondent, avec leurs fleurs et leurs parfums.