Le « Fils Prodigue » de Rembrandt: je me rappelle encore la surprise que ce tableau a provoqué en moi la première fois que je le vis, quand j’étais encore enfant.
Ce qui me frappa ce fut le détail des mains, l’une masculine et l’autre féminine, avec lesquelles le Père miséricordieux embrassait son fils qui retournait chez Lui.
La culture religieuse que j’avais alors faisait paraître étrange ce que je considère aujourd’hui comme normal, c'est-à-dire que Dieu, pur Esprit, peut aussi être entendu comme Père et Mère de l’être humain, comme on peut déduire du chef-d’œuvre de l’artiste hollandais.Ce qui me frappa ce fut le détail des mains, l’une masculine et l’autre féminine, avec lesquelles le Père miséricordieux embrassait son fils qui retournait chez Lui.
D’ailleurs on continue à considérer cette idée de Dieu comme inacceptable de la plupart de la planète (religieuse) chrétienne... de même qu’on considère comme inacceptable, de la part des catholiques, l’idée qu’une femme puisse accomplir le ministère sacerdotal.
C’est justement la décision de l'Église Anglicane d’ordonner des femmes au sacerdoce et à l’épiscopat, une des causes de la « fuite » de groupes de prêtres, d’évêques et de fidèles anglicans de leur Église : ils sont « émigrés » entre les bras du Magistère Vatican, qui a approuvé hier une constitution appropriée : « Constitution apostolique pour accueillir les Anglicans ».
En pensant à Dieu... l’Illimité... qui évidemment transcende les concepts de mâle et femelle, on pense justement que les hommes se rendent tout seuls la vie compliquée.
Bienheureux nous ramiriques... vu que Swami Roberto nous le rappelle toujours.