Hier matin, dans le Palatenda de Leini, nous avons prié pour le peuple tourmenté d’Haïti et nous avons écouté les paroles éclairantes de Swami Roberto sur cette tragédie, l’énième drame qui a frappé les descendants des esclaves déportés d’Afrique il y a des siècles…et « oubliés » ensuite sur une île très pauvre et hautement sujette aux séismes.
Swami a utilisé une expression significative pour décrire Haïti : un radeau que les puissants du monde ont abandonné au milieu de l’océan.
Je pense à cette image, un radeau délabré plein de naufragés abandonnés à leur destin… et je pense à l’hypocrisie de ces puissants qui les ont laissés auparavant aller à la dérive et stigmatisent ensuite la tempête qui les a frappés. Ainsi le monstre tremblement de terre prend aussi les apparences du bouc émissaire, qui, de plus, permet aussi de s’assurer une précieuse « absolution »morale au prix de secours réparateurs occasionnels.
Aujourd’hui je pense à ce triomphe de l’hypocrisie…mais je pense aussi aux paroles avec lesquelles Swami nous a rappelé l’incomparable pouvoir de la prière que tant de missionnaires de l’Un peuvent célébrer pour demander à l’Amour de Christ d’illuminer les âmes des victimes et de réconforter les cœurs des survivants.
Si nous croyons tous dans les affirmations de l’Oméga nous obtiendrons des miracles à leur intention !!!