jeudi 14 janvier 2010

L'empreinte sur mon cœur

R.Cisella3Même en parlant avec les personnes avec lesquelles on partage la vie quotidienne, il arrive parfois de découvrir des situations inconnues, jamais apparues auparavant.
Hier matin j’ai accompagné Ramia Cisella à Turin et, durant notre voyage en voiture, je me suis rendu compte que je ne connaissais pas bien les circonstances de sa rencontre avec Swami Roberto. Aussi lui ai-je demandé de me les raconter.

(R. Cisella) C’était vers le milieu des années 80 que je me suis approchée de Roberto parce que ma belle-sœur m’en parlait souvent. « Tu sais – me disait-elle – à Leinì il y a un garçon qui prie et… qui aide les personnes. »

Tu es allée parler avec lui ?
Non, je commençai en allant écouter comment il priait… et sa prière me toucha. On aurait dit qu’il me parlait directement. Il priait… et ses paroles entraient en moi.
C'est seulement quelque temps après, alors que j’avais commencé à fréquenter souvent la petite Église à Leinì, qu'arriva le jour où je pus lui parler.

Et qu’arriva-t-il ?
J’eus la forte sensation que je lui racontais des choses qu’il connaissait déjà… et en ce temps-là je ne comprenais pas encore comment ceci pouvait arriver.
Pendant notre entretien il retraça clairement la situation qui m’angoissait et il m’indiqua aussi des voies à prendre pour sortir de mes problèmes. Mais, plus que ses paroles, ce furent ses yeux qui me frappèrent… un regard que je n’avais jamais vu : j’aurais dit les yeux de Jésus.


Et après ?
Je restai assise encore un peu dans l’église, perdue dans mes pensées, vu que je continuais à respirer l’atmosphère de cette rencontre.
Jusqu’au moment où, quand je sortis pour retourner chez moi, je fus rappelée à la réalité par quelque chose de très « étrange » : ce matin-là, mon mari et moi nous avions eu beaucoup de peine pour arriver en voiture à Leinì à cause d’un brouillard très épais qui limitait beaucoup la visibilité. En effet, en sortant de l’église je retrouvai encore une barrière de brouillard qui empêchait de voir la grille à une dizaine de mètres à peine…
Mais, après quelques pas en plein air, je ressentis une lumière qui me réchauffa la tête. Au-dessus de moi s’était créée une ouverture qui, comme un hublot, laissait filtrer un rayon de soleil, qui m’obligea à protéger mes yeux…
Il ne me vient pas à l’esprit de meilleure expression pour définir cette première rencontre avec Roberto que : un rayon de soleil dans le brouillard.


Qu’arriva-t-il après ce jour ?
Je sentis renaître l’espoir en moi et je continuai à fréquenter encore plus assidûment les rencontres de prière, pendant lesquelles Roberto faisait croître ma foi en Dieu. Je me rendais compte qu’il me donnait de la force et qu’il m’aidait à vivre d’une manière complètement différente les difficultés de ma vie.
Après quelques mois, un jour je pris part à une prière pendant laquelle Roberto donna aux présents la bénédiction avec l’huile bénite.
Durant la bénédiction je m’approchai de lui ; je ne pensais pas qu’il se souviendrait de moi, ni des problèmes dont je lui avais parlé longtemps auparavant … mais il me dit : Tu vois, je n’ai pas oublié ton fils : je prie toujours pour lui… et je suis près de toi.
Quand je rentrai, il arriva « un fait » que je ne compris pas tout de suite… et c'est seulement longtemps après que je pus le relier à ces paroles.


De quoi s’agit-il ? Je pense que ce sont des paroles claires, qu’y avait-il à comprendre ?
Je portais alors un petit collier ras le cou avec un petit crucifix. Une fois rentrée à la maison, je me changeai devant le miroir et… je vis une empreinte en forme de crucifix à la hauteur de mon cœur. C’était comme une petite brûlure, qui s’était formée qui sait comment.
J’appelai tout de suite Franco, mon mari : tous les deux étions stupéfaits.
Nous ne pouvions nous expliquer comment ce crucifix, attaché au petit collier ras du cou, avait pu se déplacer « tout seul » de 20 centimètres à peu près et imprimer cette brûlure indolore sur ma peau. Par sa forme et ses dimensions… c’était un signe qui correspondait exactement au crucifix. Je ne comprenais pas ce qui s’était passé.

Et quand l’as-tu compris ?
Quand je rencontrai à nouveau le Maître, qui me dit : « Tu as une grande croix à porter… et je t’aiderai à le faire. Pour le moment je te l’ai déjà montrée. »
Pendant qu’il disait ces paroles, sa main indiquait le point exact où il y avait l’empreinte du crucifix. Puis… surprise après surprise… le soir même je découvris que l’empreinte avait disparu ! Je compris que, grâce à Swami Roberto, la croix karmique de ma vie s’était déplacée et, même si je m'étais trouvée dans les conditions de devoir continuer à y faire face, au point que mon cœur en avait été marqué… il était aussi arrivé que je n’en ressente plus le poids.
Á partir de ce jour en effet, l’état d’âme avec lequel j'avais affronté les épreuves de ma vie, avait radicalement changé. En outre, beaucoup d’autres choses se sont passées dans mon cœur qui ne m’ont pas seulement amenée à faire face, d’une manière différente, à mon parcours karmique, mais aussi à aider les autres à affronter le leur.
En effet, le 1er janvier 2001 je devins Ramia et depuis lors, le Seigneur m’aide à marcher en sécurité sur son chemin.