La naissance du Divin Enfant se déroule loin des clameurs du monde, et l’annonce de cette divine Épiphanie est confiée aux bergers, c’est-à-dire à des personnes qui à l'époque avaient une très mauvaise réputation sociale, vu que les bergers étaient considérés comme impurs à cause de leur travail en contact continu avec les animaux, et de plus, malhonnêtes parce qu’ils profitaient des pâturages d’autrui.
Pourtant, ce sont justement les bergers... si mal vus par la société que dans les tribunaux on les considérait comme des témoins non fiables... qui sont appelés à témoigner de la Gloire de Dieu !
De manière analogue, devant le sépulcre vide ce sera à une autre catégorie sociale considérée à l'époque comme bien peu digne de foi… c’est-à-dire les femmes... que reviendra la tâche de proclamer au monde et aux apôtres eux-mêmes la résurrection de Jésus.
Dans les manifestations de sa Gloire, Dieu suit en effet des voies « non conventionnelles », étrangères aux canons de crédibilité établis par le monde… et de cette manière le Tout-Puissant sauvegarde le libre-arbitre des destinataires de l’annonce, préservant leur liberté de croire, ou de ne pas croire.
Donc, rien d’étrange si... pour donner un exemple familier à bon nombre d'entre vous qui lisez ces lignes... les fidèles d’Anima Universale se retrouvent habituellement en butte à une société qui ne les considère pas comme dignes de foi, quand ils témoignent des grâces et des aides spirituelles qu'ils ont reçues de Swami Roberto.
Aujourd’hui comme hier, la question est en effet toujours la même : l’Amour de Dieu se manifeste au monde sans aucune tyrannie… et son Épiphanie est accueillie par ceux qui, ayant des yeux pour voir et des oreilles pour entendre, utilisent leur liberté pour croire… et pour témoigner.