« Paix » est un mot au centre de beaucoup de pensées humaines, d’attentes, d’espoirs… et aujourd’hui je fais un « arrêt » sur ce sujet en vous parlant d’un discours publié dans le volume II du livre « En écoutant le Maître ».
Il s'agit d'un enseignement où Swami Roberto nous amène surtout à réfléchir sur le fait que la paix est aussi, trop souvent, un mot mal interprété… et fréquemment remis en cause de manière égocentrique par nombre de personnes qui, par-dessus tout, visent à être laissées « en paix ».
Swami dit:
« Certains interprètent la paix comme la condition dans laquelle on réussit à être en harmonie avec soi-même, mais uniquement dans le sens de faire en sorte que le corps aille bien. »
« Presque toujours, une personne pense être en paix quand elle est en bonne santé, qu’elle se sent sereine et que ses besoins sont satisfaits… et peut-être qu’elle ne désire même pas beaucoup de choses, se contentant du peu qu’il faut pour vivre dignement, et pensant ainsi être en règle ».
Les paroles de Swami mettent en évidence que la paix, dans le sens spirituel du mot, ne peut être associée à cet état de calme dans lequel on se réfugie pour esquiver les souffrances et les soucis. Viser à la tranquillité personnelle ne signifie pas encore vouloir la Paix, la vraie, la divine, celle qui distingue et qui caractérise les hommes et les femmes de Dieu.
En effet Swami parle de la paix comme de :
« …l’état de l'équilibre du mental et de l’âme. »
et pour l’atteindre, dit Swami…
« Il est bon de beaucoup travailler à l’intérieur de soi pour s’exercer afin d’atteindre son équilibre, par lequel s’ouvre grande la porte qui permet à la paix de s’emparer de vous… »
Les paroles de Swami conduisent à un concept de Paix qui implique la responsabilité spirituelle individuelle, et qui part de l’édification d’un équilibre intérieur sans lequel il est impossible d’apporter dans le monde des pensées, des paroles et des actions de paix authentique.
Dans cette perspective, seuls vivent comme des constructeurs de paix ceux qui ne se contentent pas d’un armistice intéressé avec leurs désirs égoïstes (parmi lesquels celui aussi de n’être dérangé par rien), mais qui cherchent beaucoup plus : la pleine réponse aux sollicitations de leur Soi, qui leur rappelle de respecter totalement leur responsabilité d’êtres spirituels, nés pour aimer.
La paix, donc – ajoute Swami – comme le fruit d’une volonté précise, qui refuse les compromis et construit son unique digne expression en partant des fondements indispensables : la loyale bataille intérieure contre ses propres limites, afin de croître dans la capacité d’aimer son prochain.
« La paix est béatitude et peut être conquise seulement si vous savez vous discipliner en menant avec persévérance votre “guerre sainte” intérieure. »
« Sachez que la paix dont je vous parle ne vous amène pas loin du monde, elle n’est pas synonyme d’évasion mentale, et encore moins de fuite de la réalité de vos devoirs sociaux et familiaux. »
Swami esquisse les contours de la Paix… celle avec un P majuscule… et il explique comment elle doit absolument passer par le renoncement à une attirante paix personnelle, en faveur d’un élan altruiste envers les autres… en famille… dans la société où l’on vit.
En effet – souligne Swami – la Paix n’est pas celle qui est recherchée et jalousement défendue par les « évadés de la société », c’est-à-dire par ceux qui se réfugient dans une réalité ouatée, exempte de douleurs, de souffrance et des requêtes dérangeantes que le prochain pourrait leur présenter.
Swami affirme…
« Personne, savez-vous, ne peut dire qu’il est vraiment en paix s’il n’est pas en même temps sensible aux exigences du prochain et de l’environnement ».
« Je ne répéterai jamais assez qu’on ne peut faire de différences entre l’amour pour Dieu et l’amour envers le prochain, sinon ce serait comme penser que l’eau dans le verre est différente de l’eau de la bouteille qui l’a rempli. »
Swami Roberto prend par la main ceux qui veulent s’abreuver à la source de sa Pensée spirituelle et il explique que la Paix, la vraie, ne peut pas ne pas palpiter d’altruisme, de partage et de la volonté de permettre aux autres aussi de bénéficier le plus possible des valeurs humaines et spirituelles que le monde veut nier à tout prix...
C’est alors que la recherche et la construction de la Paix exigent non pas la tranquillité, mais la lutte de ceux qui veulent vivre leur vie spirituelle dans l’équilibre, mais aussi avec fermeté, en étant conscients que l’Amour pour Dieu ne peut être compris comme une dévotion théorique à adresser à une entité abstraite.
N’est pas Amour véritable pour le Seigneur celui qui oublie les êtres humains avec lesquels on partage son expérience de vie. Comme si le Christ, loué et invoqué, n’était pas aussi présent en chacun des frères et en chacune des sœurs qui constituent le banc d’essai concret où tester toute volonté d’aimer…
Et celui qui aime vraiment le prochain – nous fait comprendre Swami – comment peut-il rester passivement « en paix » devant la douleur, la désolation, la solitude et la résignation de beaucoup de personnes ?
La vraie Paix est l’équilibre et la présence divine qui fortifient les cœurs de ceux qui, jour après jour, mènent une lutte non violente mais déterminée, pour bâtir la concorde et la fraternité et pour écouter les cris d’appel à l’aide.
« Vous tous, oui, tous, si seulement vous le voulez… et même, j’espère que vraiment vous le désirez … vous pouvez alléger le fardeau de quelqu’un d’autre, et c’est là le premier pas fondamental pour commencer à construire la paix pour le prochain et pour vous-mêmes. »
C’est là la Paix divine, l’expression de l’esprit qui aime et qui se donne aux autres… malgré tout. C’est là la « marche pour la paix » que chaque personne est appelée à réaliser avec des actions concrètes de charité envers les autres, en s’efforçant constamment de se soustraire à l’attrayante tranquillité qui est la « paix occultant les ennuis »… à savoir la paix de ceux qui sont morts intérieurement.
C’est seulement en acceptant ce défi sans quartier contre son égoïsme qu’il est possible de faire siennes les paroles de Swami et de prier en disant :
« Seigneur, donne-moi la grâce d’atteindre l’équilibre intérieur, afin d’accueillir pleinement ta Paix, en devenant un instrument de paix pour tous… »
Il s'agit d'un enseignement où Swami Roberto nous amène surtout à réfléchir sur le fait que la paix est aussi, trop souvent, un mot mal interprété… et fréquemment remis en cause de manière égocentrique par nombre de personnes qui, par-dessus tout, visent à être laissées « en paix ».
Swami dit:
« Certains interprètent la paix comme la condition dans laquelle on réussit à être en harmonie avec soi-même, mais uniquement dans le sens de faire en sorte que le corps aille bien. »
« Presque toujours, une personne pense être en paix quand elle est en bonne santé, qu’elle se sent sereine et que ses besoins sont satisfaits… et peut-être qu’elle ne désire même pas beaucoup de choses, se contentant du peu qu’il faut pour vivre dignement, et pensant ainsi être en règle ».
Les paroles de Swami mettent en évidence que la paix, dans le sens spirituel du mot, ne peut être associée à cet état de calme dans lequel on se réfugie pour esquiver les souffrances et les soucis. Viser à la tranquillité personnelle ne signifie pas encore vouloir la Paix, la vraie, la divine, celle qui distingue et qui caractérise les hommes et les femmes de Dieu.
En effet Swami parle de la paix comme de :
« …l’état de l'équilibre du mental et de l’âme. »
et pour l’atteindre, dit Swami…
« Il est bon de beaucoup travailler à l’intérieur de soi pour s’exercer afin d’atteindre son équilibre, par lequel s’ouvre grande la porte qui permet à la paix de s’emparer de vous… »
Les paroles de Swami conduisent à un concept de Paix qui implique la responsabilité spirituelle individuelle, et qui part de l’édification d’un équilibre intérieur sans lequel il est impossible d’apporter dans le monde des pensées, des paroles et des actions de paix authentique.
Dans cette perspective, seuls vivent comme des constructeurs de paix ceux qui ne se contentent pas d’un armistice intéressé avec leurs désirs égoïstes (parmi lesquels celui aussi de n’être dérangé par rien), mais qui cherchent beaucoup plus : la pleine réponse aux sollicitations de leur Soi, qui leur rappelle de respecter totalement leur responsabilité d’êtres spirituels, nés pour aimer.
La paix, donc – ajoute Swami – comme le fruit d’une volonté précise, qui refuse les compromis et construit son unique digne expression en partant des fondements indispensables : la loyale bataille intérieure contre ses propres limites, afin de croître dans la capacité d’aimer son prochain.
« La paix est béatitude et peut être conquise seulement si vous savez vous discipliner en menant avec persévérance votre “guerre sainte” intérieure. »
« Sachez que la paix dont je vous parle ne vous amène pas loin du monde, elle n’est pas synonyme d’évasion mentale, et encore moins de fuite de la réalité de vos devoirs sociaux et familiaux. »
Swami esquisse les contours de la Paix… celle avec un P majuscule… et il explique comment elle doit absolument passer par le renoncement à une attirante paix personnelle, en faveur d’un élan altruiste envers les autres… en famille… dans la société où l’on vit.
En effet – souligne Swami – la Paix n’est pas celle qui est recherchée et jalousement défendue par les « évadés de la société », c’est-à-dire par ceux qui se réfugient dans une réalité ouatée, exempte de douleurs, de souffrance et des requêtes dérangeantes que le prochain pourrait leur présenter.
Swami affirme…
« Personne, savez-vous, ne peut dire qu’il est vraiment en paix s’il n’est pas en même temps sensible aux exigences du prochain et de l’environnement ».
« Je ne répéterai jamais assez qu’on ne peut faire de différences entre l’amour pour Dieu et l’amour envers le prochain, sinon ce serait comme penser que l’eau dans le verre est différente de l’eau de la bouteille qui l’a rempli. »
Swami Roberto prend par la main ceux qui veulent s’abreuver à la source de sa Pensée spirituelle et il explique que la Paix, la vraie, ne peut pas ne pas palpiter d’altruisme, de partage et de la volonté de permettre aux autres aussi de bénéficier le plus possible des valeurs humaines et spirituelles que le monde veut nier à tout prix...
C’est alors que la recherche et la construction de la Paix exigent non pas la tranquillité, mais la lutte de ceux qui veulent vivre leur vie spirituelle dans l’équilibre, mais aussi avec fermeté, en étant conscients que l’Amour pour Dieu ne peut être compris comme une dévotion théorique à adresser à une entité abstraite.
N’est pas Amour véritable pour le Seigneur celui qui oublie les êtres humains avec lesquels on partage son expérience de vie. Comme si le Christ, loué et invoqué, n’était pas aussi présent en chacun des frères et en chacune des sœurs qui constituent le banc d’essai concret où tester toute volonté d’aimer…
Et celui qui aime vraiment le prochain – nous fait comprendre Swami – comment peut-il rester passivement « en paix » devant la douleur, la désolation, la solitude et la résignation de beaucoup de personnes ?
La vraie Paix est l’équilibre et la présence divine qui fortifient les cœurs de ceux qui, jour après jour, mènent une lutte non violente mais déterminée, pour bâtir la concorde et la fraternité et pour écouter les cris d’appel à l’aide.
« Vous tous, oui, tous, si seulement vous le voulez… et même, j’espère que vraiment vous le désirez … vous pouvez alléger le fardeau de quelqu’un d’autre, et c’est là le premier pas fondamental pour commencer à construire la paix pour le prochain et pour vous-mêmes. »
C’est là la Paix divine, l’expression de l’esprit qui aime et qui se donne aux autres… malgré tout. C’est là la « marche pour la paix » que chaque personne est appelée à réaliser avec des actions concrètes de charité envers les autres, en s’efforçant constamment de se soustraire à l’attrayante tranquillité qui est la « paix occultant les ennuis »… à savoir la paix de ceux qui sont morts intérieurement.
C’est seulement en acceptant ce défi sans quartier contre son égoïsme qu’il est possible de faire siennes les paroles de Swami et de prier en disant :
« Seigneur, donne-moi la grâce d’atteindre l’équilibre intérieur, afin d’accueillir pleinement ta Paix, en devenant un instrument de paix pour tous… »