Un autre sens, très important, est celui indiqué par un autre verbe grec, metanoéō (changer de mentalité), utilisé dans le célèbre verset où Jésus dit « convertissez-vous (en grec metanoeite) et croyez à l'Évangile » (Mc 1,15).
Pour accueillir cette exhortation de Sa part, et donc faire entrer pleinement Sa « Bonne Nouvelle » dans sa propre vie, il faut savoir mettre en œuvre une conversion entendue précisément comme un changement profond et décisif de mentalité... c'est-à-dire en réalisant cette transformation radicale de la manière de penser qui conduit à abandonner les « habitudes » du monde revêtues d'égoïsme, de méchanceté et d'opportunisme... pour, au contraire, donner pleine expression à la « vocation » de notre essence spirituelle : être amour.
Pour accomplir cette “conversione-metanoéo” il ne suffit donc pas « d'adhérer » à une foi déterminée… ni de se limiter à respecter les préceptes de sa confession religieuse et se sentir ainsi moralement « en ordre ».
Il faut au contraire transformer profondément son propre univers intérieur, en « éclipsant » son propre ego et en se laissant ainsi pleinement illuminer par le « Soleil » de l'Amour de Christ, afin d’être aidés par Lui à mettre concrètement en pratique Ses Divins Enseignements dans la vie quotidienne.
Pour que cela advienne... il faut évidemment s’engager à faire tout son possible pour se conformer à la Vérité Divine en laquelle on croit, en faisant de son mieux pour « l'assimiler »... c'est-à-dire pour « se rendre semblables » à Elle, en corrigeant ses propres manières d’être et ses comportements « dissonants » [b].
C'est seulement de cette manière... que l'on parcourt effectivement le chemin dirigé vers le But de son propre Salut [c], en redécouvrant son Soi divin.
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Sur mon blog « Mon voyage dans le surnaturel sur les empreintes de Swami Roberto », vous pouvez voir :
[b] Le post “Écouter”
[c] Le terme “Salut” (dans le Dictionnaire thématique).
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[b] Sur ce blog, vous pouvez voir l'article « Deviens amoureux de la vérité »
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[a] Cf Mc 4,12; Mt 13,15; Lc 1,16-17; Lc 22,32