L' « éternel printemps » de notre esprit

« Or, la vie éternelle, c'est qu'ils te connaissent (hina ginōskōsin)*, toi, le seul véritable Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jn 17,3).

Pour comprendre pleinement cette célèbre définition de la vie éternelle, il est nécessaire de saisir le sens de l'expression grecque hina ginōskōsin (qu'ils connaissent*) utilisée par l'évangéliste Jean.
Bibliquement parlant, cette expression ne doit pas être entendue dans un sens purement intellectuel, mais plutôt dans le sens indiqué, par exemple, par le verbe hébreu jada' (connaître), qui dans l'Ancien Testament désigne une action qui implique la personne tout entière... dans le complexe de ses sphères, intellectuelle, volitive, affective, expérientielle [a].

De ce passage de l'Évangile il ressort donc clairement que la connaissance, totalement impliquante et pleine d'amour, du Christ et de notre Père… permet à chaque croyant de transformer radicalement son existence et donc d'accéder à la vie éternelle… qui est de fait présente dès maintenant dans la vie terrestre de ceux qui vivent la réalité de foi dont Jésus avait parlé précédemment : « celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; celui qui vit et croit en moi ne mourra jamais » (Jn 11,25ss).
En d'autres termes... chacun de nous est appelé à une connaissance de Dieu qui, à travers la foi, s'exprime dans une telle communion intérieure avec Sa Réalité Divine... qu'elle nous fait vivre pleinement notre dimension spirituelle... et nous permet ainsi d'entrer, déjà pendant notre temps terrestre, dans cette plénitude de communion avec la Vie divine qui, en fait, « transfigure » déjà notre existence actuelle, en la mettant en harmonie avec la vie éternelle [b].

Dans cette perspective... la vie éternelle est donc le fruit de la relation d'amour que, par la connaissance, nous pouvons établir personnellement avec l'Amour Divin, en travaillant intérieurement pour être un avec le Christ, et avec notre Père (cf Jn 17,21).
Ainsi... contrairement à « celui qui n'aime pas (qui) n'a (donc) pas connu Dieu »... celui qui aime connaît Dieu, qui « est amour » (cf. 1 Jean 4,8).
Et c'est justement en faisant grandir en nous la Connaissance Divine de l'Amour, que nous nous mettons en « symbiose » avec le Père Éternel... Source de la Vie [c] qui fait s'épanouir en nous l' « éternel printemps » de notre esprit.

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« Prie chaque jour
pour réussir à préserver dans le terrain fertile de ton cœur
la graine de la Connaissance que Je t’offre,
afin qu’Elle devienne un arbre de Vérité robuste et immense
pour ta Réalisation intérieure,
avec d’abondants fruits
qui rassasieront de joie ceux que tu rencontreras. »
(Swami Roberto)

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• Sur mon blog « Mon voyage dans le Surnaturel sur les empreintes de Swami Roberto », vous pouvez voir le post « Les dons de l’Esprit : Connaissance (Da'at) » [a] ;
• Sur ce blog vous pouvez voir aussi le post « Connaissance incarnée » ;   
• Sur mon blog (en italien) “Sui sentieri del Vangelo di Giovanni”, vous pouvez voir le post Gv 17,3 et Gv 17,21, et les termes suivants du Glossaire : “Escatologia attuale” [b], “Vita eterna” , “Vita” [c].  

Pont... vers la paix intérieure

« L'âme de l'homme l'avertit souvent mieux que sept veilleurs en faction sur une hauteur » (Sir 37,14)

La spiritualité véritablement vécue se fonde, évidemment, sur la capacité d'écouter les « avertissements » qui nous sont donnés par la conscience.

C'est seulement ainsi que l'on peut éviter d'avoir ensuite à affronter le remords... qui est, précisément, la « morsure » avec laquelle la conscience empêche ceux qui ne la respectent pas... de se sentir en paix.

Omniprésent... et Tout-Puissant

Parmi les attributs de Dieu, l'Omniprésence est reconnue transversalement, en Orient comme en Occident.
Par exemple dans la Bhagavad Gita on lit que l'homme, dans l'accomplissement de son propre devoir, peut atteindre la perfection « en adorant le Seigneur, l'Omniprésent, à l'origine de tous les êtres » (cf. BG, XVIII, 46)... tandis que dans la Bible chrétienne on peut par exemple mentionner les passages du Livre de la Sagesse dans lesquels on lit que l'Esprit du Seigneur « remplit le monde » (cf. Sg 1,7) et  « est en toutes choses » (cf. Sg 12,1)…   ou aussi le passage dans lequel le psalmiste écrit : « Où s'éloigner de ton esprit ? Où fuir ta présence ? » (Ps 139,7)

À nous de choisir

« Il est extrêmement étrange que, alors que tous les autres attributs donnés à Dieu sont des adjectifs, l'Amour soit le seul substantif, et qu'il soit difficile de dire : “Dieu est amoureux”.
Ainsi le même langage a exprimé l’essence contenue dans cet attribut. »
(S. Kierkegaard)*

Parmi les définitions les plus connues utilisées dans la tradition chrétienne pour désigner Dieu, il y a en effet l'expression « Dieu est amour » (1 Jean 4,8.16)… qui évidemment doit aussi être lue dans le sens que l'Amour est Divin, et donc... celui qui, par exemple, aime authentiquement son prochain se met en communion avec Dieu... au-delà de la confession religieuse à laquelle il appartient.

Amour et foi... à « allumer »

« Écoutez-moi, fils saints, et croissez comme la rose qui pousse au bord d'un cours d'eau. Comme l'encens répandez une bonne odeur et fleurissez comme le lis. Élevez la voix, chantez ensemble et bénissez le Seigneur dans toutes ses œuvres. » (Sir 39,13-14).

Pour écouter cette exhortation biblique nous devons « allumer » l'amour qui est inhérent à notre essence spirituelle, pour que « comme l'encens, il répande sa bonne odeur » sur les personnes que nous rencontrons quotidiennement au cours de notre vie... et à travers lesquelles c'est le Seigneur qui vient à notre rencontre (cf. Mt 25,35-44).
Pour L'adorer « en esprit et en vérité » (cf. Jn 4,23-24) nous devons répandre aussi la bonne odeur de notre foi qui... quand elle est bien « allumée »... nous permet par exemple de nous mettre en syntonie avec ces célèbres paroles du psalmiste « que monte ma prière, en encens devant ta face » (Ps 141,2).

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Sur mon blog « Mon voyage dans le surnaturel sur les empreintes de Swami Roberto », vous pouvez suivre une piste de réflexion qui part de ces termes du Dictionnaire thématique :
- Foi
- Prière

Erreurs à reconnaître

« Pour chaque faute il y a aussi un remède : la reconnaître » (Proverbe populaire)

L'ancien dicton latin « errare humanum est, perseverare diabolicum » nous rappelle que ce qui est moralement regrettable n'est pas la possibilité « humaine » de commettre des erreurs... mais plutôt la possibilité « diabolique » de « persévérer » dans leur répétition.
Pour interrompre cette spirale perverse, il faut d'abord reconnaître ses propres fautes en faisant taire les fausses justifications de l'ego... et en même temps il faut évidemment se promettre de faire de son mieux pour ne pas répéter les erreurs commises et aussi pour remédier, lorsque cela est possible, aux effets produits au détriment d'autrui.

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« Il y a seulement deux péchés que Dieu ne peut pas pardonner :
L’un est le péché que tu n’as pas commis. L’autre est celui que, par la morgue de l’orgueil, ou par honte, tu n’admets pas. »
(Swami Roberto)

Joie du cœur...

« Ne te laisse pas aller à la tristesse et ne t'abandonne pas aux idées noires.
La joie du cœur, voilà la vie de l'homme, la gaîté, voilà qui prolonge ses jours.
Trompe tes soucis, console ton cœur, chasse la tristesse: car la tristesse en a perdu beaucoup, elle ne saurait apporter de profit » (Sir 30,21-23).

S'engager à expulser de soi la tristesse et, en général, les pensées porteuses de « tourments »... est un exercice spirituel fondamental pour cultiver le bien-être de sa propre dimension intérieure.

Servir... au lieu de se faire servir

L'une des conditions « requises » pour quiconque se propose de pratiquer dans sa vie le « Commandement de l'amour » (Cf. Jn 13,34) donné par Jésus... peut être mise en évidence en observant de près ce verset de l'Évangile de Jean :
« En vérité, en vérité, je vous le dis, le serviteur n'est pas plus grand que son seigneur, ni l'envoyé plus grand que celui qui l'a envoyé. » (Jn 13,16) [a].
Ce passage se trouve dans le célèbre épisode où Jésus, lavant les pieds de Ses disciples, illustre la « grandeur » spirituelle qui se manifeste dans l'humble service d'amour rendu au prochain (Cf. Mt 20,26-28).

Détermination... mais non entêtement

« Ne rate pas tout le chemin le sage qui, s’apercevant de l’erreur à mi-parcours, corrige le voyage »
(Proverbe populaire)

Pour pouvoir opérer ce changement de cap... il faut, entre autres, éviter de confondre la détermination et l'entêtement, qui en est une falsification néfaste.

Pour être authentique et donc vertueuse, notre détermination doit en effet savoir comment interagir avec la sagesse et le discernement et donc, là où cela est nécessaire, elle doit aussi nous permettre de « corriger le voyage »... comme par contre ne réussissent pas à le faire ceux qui s’entêtent dans leurs convictions obtuses... en se refusant par exemple à prendre en compte d'éventuelles évidences et/ou des raisonnements qui les infirment.

Dire bien

« Gardez-vous donc des vains murmures, épargnez à votre langue les mauvais propos; car un mot [dit en secret] ne demeure pas sans effet, une bouche mensongère donne la mort à l'âme » (Sag 1,11)

Exercer un contrôle constant de sa propre « langue »... c'est-à-dire faire toujours attention à prononcer des mots imprégnés de bonté et de rectitude... est une responsabilité spirituelle fondamentale pour tous ceux qui veulent parcourir la voie de l'amour du prochain.

Cela vaut évidemment pour les mots que nous prononçons et que notre prochain peut entendre... mais aussi pour les mots que nous « murmurons » quand nous sommes seuls.

Très cher ramia Paolo...

Très cher ramia Paolo,
infiniment merci pour tout l'amour que tu nous as donné ici-bas,
et aussi pour tout l'amour que tu continueras à nous donner de Là-haut,
touchant le Cœur de Dieu
par la « musique » de ta prière d'intercession
pour nous tous et pour notre Église.

Dialogue... et non monologue

Pour que la prière personnelle ne soit pas un monologue, mais un dialogue avec Dieu... Il faut aussi se préparer à écouter ce que Lui veut nous dire, en réponse à nos demandes et attentes.

Dans cette perspective, prier c'est donc aussi savoir faire silence en soi... pour « écouter » Dieu qui nous répond, en s'adressant à notre conscience. 

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« Depuis toujours les gens parlent de Dieu. Les experts écrivent des traités sur Dieu. Les prêtres semblent même savoir ce que Dieu pense. Toi, au contraire, donne la parole à Dieu. Laisse, que ce soit Lui qui parle. Écoute-Le en silence dans le temple de ta conscience, sans L'interrompre. »
(Swami Roberto)

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Sur mon blog « Mon voyage dans le surnaturel sur les empreintes de Swami Roberto », vous pouvez suivre une piste d'approfondissement qui part du terme "Prière" (dans le Dictionnaire thématique).

Alleluia !

Avec joie et gratitude, je célèbre aujourd’hui
le 28e anniversaire de ma consécration sacerdotale
rendant gloire au Seigneur,
car « Il élève l'âme, Il illumine les yeux,
Il donne santé, vie et bénédiction » (Sir 34,20).

Alléluia !

Éternité de Dieu... et de ton esprit

« Image mobile de l'éternité » (*). 

C'est ainsi que Platon définissait le temps... en distinguant donc l'Éternité du « mouvement » temporel de notre monde, en continuel « devenir », dans lequel nous vivons notre existence terrestre. 

Dans ce « flux » du temps... que nous expérimentons humainement comme passé, présent et futur... nous avons la possibilité d'utiliser notre liberté individuelle de manière spirituellement fructueuse, dans la mesure où nous savons profiter des différentes expériences terrestres pour mûrir nos prises de conscience qui nous permettent progressivement d' « illuminer » toujours plus notre intériorité et donc de réveiller toujours plus l'essence divine de notre esprit... dont nous avons momentanément « oublié » l'éternité.

Joyeux 2025 :-)

Meilleurs vœux 💕
Que la Nouvelle Année
soit pour vous spirituellement florissante,
et remplie de tout bien.

D'Enfant... à enfant

« Quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant, n’y entrera point » (Mc 10,15).

L'« enfant » dont nous parle ce célèbre passage de l'Évangile... vit en chacun de nous... et c'est précisément à lui que s'adresse un message fondamental du Saint Noël : 

Dieu qui en Jésus Se fait Enfant... pour que notre « enfant » intérieur L'accueille, entrant ainsi dans Son Royaume Divin.

Joyeux Noël 💕

Fondations solides

Dans la célèbre parabole qui confronte « un homme avisé qui a bâti sa maison sur le roc » et « un homme insensé qui a bâti sa maison sur le sable », Jésus nous fait comprendre que la « maison » de notre foi est fondée « sur le roc » et résiste donc aux « intempéries » de la vie, seulement si nous mettons en pratique Ses Paroles, en faisant ainsi la Volonté du Père Éternel (cf. Mt 7,21-27).
C'est en fait cela qui détermine la qualité de notre vie spirituelle : la volonté non seulement d'écouter les Enseignements Divins, mais aussi de faire tout le nécessaire pour les concrétiser dans une conduite de vie cohérente.

Viscéral et fidèle, mais...

Une focalisation significative sur le « visage » de la Miséricorde Divine peut aussi être obtenue à partir des deux termes hébreux qui, dans l'ancienne tradition biblique, définissent ses deux aspects fondamentaux :
L’un est le terme rahamîm, utilisé pour désigner l’Amour « viscéral » avec lequel Dieu nous aime…
tandis que l'autre est le terme hesed, qui désigne aussi l'Amour Divin dans son expression de parfaite fidélité.

Bibliquement parlant, ce sont là les deux caractères fondamentaux de la Miséricorde Divine, c'est-à-dire de l'Amour du Seigneur « viscéralement » adressé à nous et continuellement fidèle, indépendamment de l'infidélité humaine.

Apprendre, toujours...

« On commence à vieillir quand on finit d'apprendre »
« Tant qu'on vit, on apprend toujours »
(Proverbes populaires)

Pour éviter l'erreur commise par ceux qui croient avoir déjà appris tout ce qu'il y a à apprendre, et avoir vu tout ce qu’il y a
à voir dans leur vie... il faut faire de son mieux pour toujours maintenir « allumée » la volonté de connaître, d'approfondir, de comprendre.

Source de bonheur...

« C'est un méchant, l'homme au regard envieux, qui détourne les yeux et méprise la vie d'autrui. » (Siracide 14,8)

Les envieux qui « méprisent la vie d'autrui » sont souvent des personnes qui, étant profondément insatisfaites de leur vie, expriment leur frustration à travers cette envie qui... de ce point de vue... constitue une sorte d'aveu de médiocrité.  

Redécouvrir son Soi divin

Dans le langage religieux le mot « conversion » peut prendre différents sens... il peut par exemple être utilisé en référence à une personne qui embrasse une nouvelle foi... ou aussi à l'égard de quelqu'un qui revient à Dieu après s'être éloigné de Lui, comme l'indique par exemple le verbe grec « epistréphō » (avec la signification de « retourner en arrière, revenir ») utilisé dans divers passages des Évangiles [a].

Un autre sens, très important, est celui indiqué par un autre verbe grec, metanoéō (changer de mentalité), utilisé dans le célèbre verset où Jésus dit « convertissez-vous (en grec metanoeite) et croyez à l'Évangile » (Mc 1,15).
Pour accueillir cette exhortation de Sa part, et donc faire entrer pleinement Sa « Bonne Nouvelle » dans sa propre vie, il faut savoir mettre en œuvre une conversion entendue précisément comme un changement profond et décisif de mentalité... c'est-à-dire en réalisant cette transformation radicale de la manière de penser qui conduit à abandonner les « habitudes » du monde revêtues d'égoïsme, de méchanceté et d'opportunisme... pour, au contraire, donner pleine expression à la « vocation » de notre essence spirituelle : être amour.